samedi 24 septembre 2011

Fright night

Bonjour ! Je reviens avec les vampires sur un film que j'avais évoqué dans un précédent article, FRIGHT NIGHT. C'est un remake du film Vampire, vous avez dit vampire ? de Tom Holland (Jeu d'enfant, Fatal Beauty) réalisé en 1985. FRIGHT NIGHT n'a cependant pas eu de traduction française et garde le titre américain original. FRIGHT NIGHT est un des rares remakes réussis et plein d'originalité.


Titre : Fright night
Réalisation : Craig Gillespie
Acteurs : Anton Yelchin, Colin Farrell, Toni Collette, David Tennant, Imogene Poots, Christopher Mintz-Plasse...
Année de sortie : 2011
Genre : Horreur

Synopsis : Charlie Brewster a la belle vie. Il a une mère plutôt cool, roule en Mustang et sort avec la plus belle fille du lycée. Seule ombre au tableau : son nouveau voisin, Jerry, qui, sous des dehors charmeurs, se révèle être un vampire. Charlie va alors solliciter l'aide d'un illusionniste de Las Vegas, spécialiste autoproclamé de la chasse aux suceurs de sang...

Infos utiles : Chris Sarandon, le vampire du film original, fait une apparition dans le FRIGHT NIGHT de Gillespie. Marti Noxon, la scénariste du film, a participé à l'écriture de nombreux épisodes de la série Buffy contre les vampires et en a même réalisé certain. Colin Farrell est un véritable fan de Vampire, vous avez dit vampire ?. FRIGHT NIGHT a été tourné à Albuquerque, ville du Nouveau-Mexique, durant l'été 2010.

Ma critique : Enfin une bonne surprise pour un remake de film d'horreur. Les studios hollywoodiens perdant leurs inspirations, on voit de plus en plus apparaître des remakes, pour la plupart bâclés ou qui n'innovent rien par rapport aux originaux. FRIGHT NIGHT s'avère être très original, avec un casting garnit d'acteurs qui correspondent parfaitement à leurs rôles, et même des effets spéciaux semblables au film original et une bonne mise en scène. Ce qui est des acteurs, on retrouve Anton Yelchin (Le complex du castor, Terminator renaissance), le charismatique et talentueux Colin Farrell (Bons baisers de Bruges, Intermission), qui a ici un jeu un peu fade mais correspondant au personnage, Toni Collette (Little miss sunshine, Pour un garçon) qu'on retrouve étonnamment dans ce film vampirique, le loufoque David Tennant (la série Docteur Who, Jude), la belle Imogen Poots (28 semaines plus tard, Centurion) et le très drôle Christopher Mintz-Plasse (Kick-ass, Super grave). Bref un casting d'enfer pour un film d'enfer, qui mélange l'horreur avec des scènes qui font sursauter le spectateur, composée d'effets spéciaux impressionnants et la comédie avec un Colin Farrell se caricaturant et en surjouant le côté vampire beau gosse, et l'hilarant David Tennant en sombre crétin. Le film débute par une scène extraordinaire comme on en trouve peu dans les films d'horreur de nos jours, présentant le vampire mais sans que le spectateur puisse le voir. L'introduction est également un grand spectacle pour la 3D, avec notamment un chien qui semble vous regarder et sortir de l'écran. De supers plans du quartier où vit le héros suivent l'introduction et prouve au spectateur la qualité de la  mise en scène dès le début. Le scénario est très bien construit, l'action se déclenche rapidement et sans détours inutiles, les personnages découvrent vite la véritable identité du voisin, ce qui est vraiment agréable par rapport à tous les films où le héros tente d'expliquer à son entourage les dangers et que l'action ne survienne qu'à la fin. Ici l'action démarre dès la première demie heure et ne s'arrête plus. Celle-ci est très diversifiée, avec des scènes hilarantes, comme une scène où Colin Farrell se fait transpercer par un panneau de Century 21, où encore David Tennant qui découvre un interrupteur après une longue scène plongée dans l'obscurité. FRIGHT NIGHT dispose également d'une bonne bande originale, avec par exemple plusieurs chansons de Kid Cudi et des morceaux rock. Le film s'achève par un superbe générique, comme on en voit rarement, à ne pas manquer en 3D. La 3D a d'ailleurs surement été imposée par la production, comme la plupart des grosses productions actuelles. Mais cela forme un résultat plutôt satisfaisant et la présence de la production n'y ressort pas. FRIGHT NIGHT est donc une bonne comédie horrifique à voir entre amis et pour passer un véritable bon moment.

Colin Farrell, tenant une de ses nombreuses victimes
























LES VAMPIRES DE FRIGHT NIGHT

Voici la comparaison des vampires du film original de Tom Holland et ceux de FRIGHT NIGHT, le remake de Craig Gillespie.





















Les deux images de gauche proviennent du film original de 1985 et celles de droite du remake de 2011. On peut remarquer que la forme de la bouche et des dents sont les mêmes d'un film à l'autre. Le remake garde donc les même caractéristiques du vampire original. L'autre point commun sont les doigts crochus et griffant des suceurs de sang, que l'on peut remarquer sur les images de gauche mais pas celle de droite.
Les fans de l'original ne seront donc pas déçus au niveau des maquillages et retrouveront la même ambiance que le film de Tom Holland.

mardi 20 septembre 2011

Laura

Bonjour ! Me revoici ! Je vais aujourd'hui vous parler d'un film que je viens de visionner : LAURA. LAURA est un film réalisé par Otto Preminger (Rivière sans retour, Bonjour tristesse) en 1944. C'est un film en noir et blanc, mêlant romantisme et policier.


Titre : Laura
Réalisation : Otto Preminger
Acteurs : Gene Tierney, Dana Andrews, Clifton Webb, Vincent Price, Judith Anderson...
Année de sortie : 1944
Genre : Policier

Synopsis : Laura a tout pour elle : elle est belle, riche, intelligente et bien entourée. Waldo Lydecker, le célèbre éditorialiste new-yorkais, l'a prise sous son aile et la protège. Partagée entre le charme de Shelby Carpenter, qui la demande en mariage, et l'emprise de Lydecker, Laura s'isole pour faire le point. Le lendemain, la police la retrouve morte dans son appartement. Lorsque le détective McPherson mène l'enquête, tout ce qu'il apprend, lit, entend ou voit sur Laura, fait naître en lui un étrange sentiment de fascination et de séduction.

Infos utiles : LAURA a reçu l'oscar de la meilleure photographie en 1945. Le film est l'adaptation du roman à suspense éponyme rédigé par Vera Caspary. Au départ, c'était l'actrice Jennifer Jones qui devait interpréter le rôle de Laura. Le thème musical de LAURA est l'un des plus célèbres de l'histoire du septième art.

Ma critique : LAURA est un chef-d'oeuvre, tant par sa beauté cinématographique que par l'intrigue et les acteurs. On retrouve la sublime Gene Tierney (Le ciel peut attendre, Péché mortel), où même dans les films en noir et blanc on parvient à distinguer ses yeux brillants, le charismatique Dana Andrews (L'étrange incident), l'élégant Vincent Price (L'homme au masque de cire, Edward aux mains d'argent) et le terrifiant Clifton Webb (Titanic, Le fil du rasoir) dans ce rôle sombre. L'histoire a tout d'une version policière de Lolita (Stanley Kubrick). C'est même à savoir si Vladimir Nabokov ne s'est pas inspiré de LAURA ou du roman du même titre. L'aspect romantique du film y est incroyable, on tombe amoureux, tout comme les acteurs, de Laura, sans même l'apercevoir dans le début du film. Otto Preminger inclut par la suite des flash-bacs qui éclairent la cause du déroulement du présent. Le réalisateur joue avec nos sentiments et créer des bouleversements à la fois dans l'intrigue et dans nos sentiments. Les dialogues sont extrêmement subtils et nous submergent dans le film, étant interprétés par d'excellents acteurs, dont Dana Andrews qui joue un fin et brave détective, dont ses efforts seront bien récompensés à la fin par une très belle scène. Clifton Webb joue un pygmalion élégant mais qui devient au plus vite terrifiant. Tous les personnages sont suspectés du meurtre de Laura, de la femme de ménage à son maris. Preminger offre tous les éléments permettant de suspecter l'un, puis un autre, et encore un autre. Le spectateur ne cesse donc de changer d'avis et se retrouve finalement sans détermination, comme savent le faire les grands films policiers. A un certain moment du film, Otto Preminger renverse la situation avec une habileté incroyable où, tout comme le détective, l'ont croit rêver. Pour ce qui est de l'esthétisme, LAURA mérite bien l'oscar de la meilleure photographie. LAURA est un film malheureusement pas assez culte, mais à considérer comme tel !

Gene Tierney (à gauche) et Dana Andrews (à droite)

L'affiche originale du film LAURA, de Otto Preminger

mercredi 7 septembre 2011

Nous sommes la nuit

Bonjour à tous ! Je vais vous présenter NOUS SOMMES LA NUIT, film d'horreur allemand réalisé par Dennis Gansel en 2010 et sortit en DVD en 2011. NOUS SOMMES LE NUIT traite de l'un des sujets les plus à la mode aujourd'hui, depuis son lancement avec Twilight, le vampirisme. Mais au contraire de tous les teen-movies tels que le médiocre Jennifer's body ou les comédies telles que Vampire suck ou Lesbian vampire killers, le film de Dennis Gansel vise un public moins large. Dennis Gansel avait déjà séduit le public avec le film La vague, sortit en 2009.


Titre : Nous sommes la nuit
Réalisation : Dennis Gansel
Acteurs : Karoline Herfurth, Nina Hoss, Jennifer Ulrich, Anna Fischer, Max Riemelt, Max Riemelt...
Année de sortie : 2010
Genre : Horreur

Synopsis : Lena, 20 ans, est une marginale qui vit de larcins. Lors d'une de ses virées nocturnes, elle pénètre dans un club underground et rencontre Louise, la propriétaire. Cette femme aussi belle que mystérieuse ets à la tête d'un trio de vampires composées de l'ombrageuse Nora et de l'élégante Charlotte. Louise tombe instantanément amoureuse de la jeune fille et la mord lors de leur première nuit. La jeune voleuse découvre rapidement les avantages que lui procure sa vie désormais éternelle. Dans une infinie liberté, le luxe et la volupté deviennent son quotidien dans un enchaînement de fêtes et de soirées. Mais Lena comprend rapidement que la soif de sang qu'elle partage avec ses nouvelles amies à un prix ...

Infos utiles : L'idée du film est venue au réalisateur en 1996 alors qu'il était encore étudiant en cinéma. NOUS SOMMES LA NUIT a été nommé au Lola du meilleur montage et de la meilleure musique.

Ma critique : NOUS SOMMES LA NUIT ne renouvelle pas le genre. On retrouve des vampires classiques, ce qui est plutôt une bonne chose. Cependant ceux-ci disposent de quelques exceptions, inutiles et cassant le mythe du vampire original, comme marcher sur les murs et avoir une force surhumaine. Toujours dans les points négatifs, le film s'annonce au départ être un film original, qui se décroche des films de vampires qui sortent en masse dans les salles (Morse, Twilight, Daybreakers ou encore les prochains Fright Night et Abraham Lincoln : Vampire hunter) mais on découvre par la suite que le film n'a rien d'original, que l'on retrouve une histoire d'amour avec "l'amour impossible", comme dans la franchise Twilight. La plupart des rebondissements sont téléphonés et on devine la fin dès la moitié du film. Cependant, ce qui rend le film pas totalement inintéressant est le fait qu'il soit allemand. On ne retrouve pas une mise en scène américaine et bien sûr les décors sont différents. Les acteurs nous sont inconnus. Pour revenir au début du film, celui-ci débute avec une superbe scène introduisant le film et présentant les principaux personnages. On assiste rarement à des débuts aussi réussis et originaux. On retrouve certains acteurs de La vague, comme Jennifer Ulrich et Max Riemelt, qui jouent tous deux plutôt bien mais ne révèlent pas une grande personnalité dans leurs rôles. La bande originale du film est une nouvelle fois énergique et rythme agréablement le film avec des scènes sous formes de clips, comme une course poursuite en voiture à pleine vitesse. NOUS SOMMES LA NUIT est donc simplement un film divertissant, qui reste dans la mode actuelle des films de vampires.

Anna Fischer (à gauche) et Jennifer Ulrich (à droite)

La musique du film : 

Voici une chanson faisant partit de la bande originale de NOUS SOMMES LA NUIT. Celle-ci s'intitule "Nightlife" et est interprétée par le groupe anglais IAMX. La chanson ne dispose pas de clip officiel :


FRIGHT NIGHT

Toujours dans le mythe du vampire, dans une semaine, le mercredi 14 septembre sortira en France le film Fright night, réalisé par Craig Gillespie avec Colin Farrell (Bons baisers de Bruges, Intermission), Anton Yelchin (Terminator renaissance, Star trek), Toni Collette (Muriel, Little miss sunshine) et Imogen Poots (Chatroom, 28 semaines plus tard). Fright night est le remake du film du même nom réalisé en 1985 par Tom Holland. Le film mélange comédie et horreur, qui semble être plus un film théâtrale à prendre au second degré qu'un pure film d'épouvante. Je ne pense pas que ce film sera un chef-d'oeuvre mais je l'attends tout de même avec impatience et ai hâte de découvrir Colin Farrell en vampire. En attendant, je vous laisse savourer la bande-annonce et les affiches très réussies...


Galerie d'affiches :



mardi 30 août 2011

Hell driver

Bonjour ! Ou plutôt bonsoir, vu à qu'elle heure j'écris cet article. Je viens de visionner le film HELL DRIVER, réalisé par Patrick Lussier (Meurtres à la Saint-Valentin) et sorti en mars dernier. On y retrouve Nicolas Cage (Les associés, KICK-ASS), qui a de nouveau des ennuis avec l'enfer depuis Ghost rider et la belle actrice en début d'une prometteuse carrière, Amber Heard (All the boys love Mandy Lane, Bienvenue à Zombieland).


Titre : Hell driver
Réalisation : Patrick Lussier
Acteurs : Nicolas Cage, Amber Heard, William Fichtner, Billy Burke, David Morse, Katy Mixon...
Année de sortie : 2011
Genre : Action

Synopsis : Milton est revenu des enfers pour retrouver sa fille et petite fille, prête à être sacrifiée par des fanatiques. Poursuivi du Colorado à la Louisiane par le Comptable, Milton n'a que trois jours pour accomplir sa mission, aidé par une belle blonde bien terrestre.

Infos utiles : Patrick Lussier a débuter dans le cinéma comme monteur, notamment dans un grand nombre de films d'horreur, comme ceux de Wes Craven. Les amateurs de voitures pourront reconnaitre dans le film une Dodge Charger 1969, une Chevelle 1971, une Riviera 1964 et une Chevy 1957, ainsi qu'un prototype Morgan, de nombreux camions, une lincoln, un camion-citerne et une Hyundai Sonata.

Ma critique : En regardant la bande-annonce, elle me semblait être une sorte de pastiche de série Z et des films d'actions des années 70, dans la lignée de Machete, de Robert Rodriguez, et des films de Tarantino. Eh bien HELL DRIVER est comme tel. Le film de Patrick Lussier n'est pas à prendre au sérieux mais bien au second degré. C'est certes un film d'action, mais construit avec humour. On retrouve un Nicolas Cage aux allures ridicules, avec des airs d'homme-qui-n'a-peur-de-rien, toujours en hommage aux séries Z, tout comme Machete. Bien sûr il est entouré de toute une ribambelle de jolies jeunes filles toutes folles de lui, malgré son look ringard. On retrouve aussi la pétillante et énergique Amber Heard, qui progresse petit à petit dans sa carrière d'actrice. Le film débute avec une sorte de présentation du héros, intégrant le film peu à peu. Le réalisateur nous livre une grande scène d'action annonçant la suite du film. Les scènes d'actions sont plutôt impressionnantes dans la majorité des cas, qui sont principalement des cascades de voitures, sans oublier de préciser que le film a été tourné pour la 3D, et que l'on peut remarquer tout au long du film quelques effets que l'on devine destinés à la 3D. J'ai regardé le film en 2D, ce qui me permet d'affirmer cela. La 3D ne fait pas, comme souvent, effet dans tous les longs-métrages, mais dans HELL DRIVER elle semble faire bon effet, avec des objets et des balles qui volent à grande vitesse vers le spectateur. Le film est étonnamment gore, des mains et jambes qui giclent, le sang qui jaillit des corps quand ceux-ci se prennent des rafales de balles. Il contient également de la nudité. Pourtant le film est seulement interdit au moins de 12 ans. A un certain moment, Patrick Lussier fait allusion au Kill Bill de Quentin Tarantino, avec une scène de tuerie dans une église, au bord de la route. La bande originale du film est décevante, et surplombe le film. Pour ce qui est de la qualité du film, l'image est belle et lumineuse et les couleurs sont vives. Le film n'est certes pas un chef-d'oeuvre, ni un film à voir et revoir, mais il est divertissant et reste un bon film d'action et d'humour.

Amber Heard et Nicolas Cage























Amber Heard

mercredi 24 août 2011

Tueurs-nés

Bonjour ! Aujourd'hui je vais vous parler de TUEURS-NÉS, un film américain réalisé en 1994 par Oliver Stone (Platoon, Wall Street) avec un scénario signé Quentin Tarantino (Reservoir dogs, Pulp fiction, Kill Bill).
Pour ce qui est du "genre" du film, j'ai eu du mal à le placer dans une catégorie. Je l'ai donc placé dans la catégorie "action" car il ne s'avère pas être un film dramatique ni un film policier.


Titre : Tueurs-nés
Réalisation : Oliver Stone
Acteurs : Woody Harrelson, Juliette Lewis, Robert Rowney JR, Tommy Lee Jones, Tom Sizemore...
Année de sortie : 1994
Genre : Action

Synopsis : Quelle aubaine pour les médias que le couple formé par Mickey et Mallory Knox ! Ils sont beaux, jeunes et amoureux. Mais ce sont surtout de dangereux assassins qui tiennent la police en échec. Monopolisant la télé, la radio, les journaux, ils vont devenir, l'espace de quelques semaines, des héros pour le peuple américain...

Infos utiles : TUEURS-NÉS a déclenché de vives polémiques lors de sa sortie en France et aux Etats-Unis, souvent accusé d'utiliser l'ultra-violence qu'il entend dénoncer à des fins spectaculaire et mercantile. Les personnages de Mickey et Mallory sont inspirés d'un véritable couple de tueurs, Charles Starkweather et Caril Fugate, qui sévirent aux Etats-Unis en 1958, responsables de 11 meurtres dans 5 états des Etats-Unis. L'acteur Michael Madsen avait été envisagé pour incarner Mickey. Il aurait refusé sur les conseils de Quentin Tarantino, qui venait de le diriger dans son Reservoir dogs.

Ma critique : Je m'attendais avec TUEURS-NÉS certes à un film violent comme sait les faire Oliver Stone et muni d'une mise en scène endiablée et folle, mais pas dans un style si Tarantinesque. Je pense d'ailleurs que sa contribution est de trop. Oliver Stone jongle avec outrance avec des effets visuels, des changements de couleurs et des mouvements de caméra qui donnent le mal de mer. On ne reconnait donc plus le style de mise en scène du réalisateur de Platoon. Même sans savoir que Tarantino avait écrit le scénario, on sent beaucoup trop sa présence. On remarque d'ailleurs que certains films on pu s'inspirer de la mise en scène de TUEURS-NÉS, comme Las Vegas parano, de Terry Gilliam (Brazil), pour les scènes de voitures aux décors absurdes et comme Kill Bill, de Quentin Tarantino, pour tous ces changements de couleurs, de qualité d'image et même les inutiles rajouts de séquences de dessins animés. Effectivement, dans TUEURS-NÉS, Stone alterne entre la couleur, le noir et blanc, des qualités d'images plus ou moins granuleuses, des teintes, rouges et vertes par exemple, des intégrations d'images, subliminales ou non et du dessins animés. Cela rend le film quasi insupportable et empêche le spectateur de s'accrocher et casse le rythme effréné que pourrait avoir le film. Du moins jusqu'à la moitié du film, où Stone lâche tous ces effets pour nous livrer une mise en scène plus claire et plus agréable aux yeux du spectateur. On reconnait d'ailleurs plus le style de Oliver Stone, et moins celui de Tarantino. Ce qui est bénéfique. C'est d'ailleurs une des raisons qui ne me fait pas détester ce film. L'idée est plutôt intéressante et le film porte tout son charme grâce au super casting dont il bénéficie. On retrouve dans cet espèce de Bonnie and Clyde violent des acteurs comme le génialissime Woody Harrelson (No country for old men, Bienvenue à Zombieland), avec son visage incroyable et sachant jouer tout à la fois un psychopathe et faire hurler de rire dans Bienvenue à Zombieland. On retrouve aussi la juste Juliette Lewis (Une nuit en enfer, Bliss), Robert Downey JR (Iron Man, Zodiac), dans l'un de ses premiers rôles marquants, qui joue d'ailleurs ici extrêmement bien la transformation psychologique instantanée d'un homme, Tommy Lee Jones (No country for old men, Men in black), en vieil homme excité à la coupe digne de Ace Ventura et Tom Sizemore (Il faut sauver le soldat Ryan, La chute du Faucon Noir) aux airs de Michael Madsen. TUEURS-NÉS est donc un film plein d'adrénaline, qui ne laisse au spectateur aucune minute de repos, qui se range donc malheureusement plus du côté de Tarantino que de Stone, même si il s'avère beaucoup mieux que certains des films du réalisateur de Kill Bill.

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Woody Harrelson et Juliette Lewis 





















1ère image : Woody Harrelson
2ème image et 3ème image : Woody Harrelson et Robert Downey JR
4ème image : Woody Harrelson

dimanche 21 août 2011

PAUL

Bonjour à tous ! Je vais vous parler d'une comédie, qui a reçu de nombreuses critiques mitigées lors de sa sortie au cinéma. Cette comédie, PAUL, est le quatrième long-métrage de Greg Mottola, réalisateur de Super grave et de Adventureland : un job d'été à éviter.


Titre : PAUL
Réalisation : Greg Mottola
Acteurs : Simon Pegg, Nick Frost, Jason Bateman, Kristen Wiig, Bill Hader, Joe Lo Truglio...
Année de sortie : 2011
Genre : Comédie

Synopsis : Paul, un extra-terrestre, collabore avec le gouvernement américain depuis des années. Ces derniers, n'ayant plus besoin de ses services, décident de s'en débarrasser. Paul parvient à s'échapper et tombe sur deux amateurs de science-fiction qui sillonnent les routes en caravane.

Infos utiles : La voix de l'extra-terrestre pour la version anglaise du film est celle de Seth Rogen (Délire express, The Green Hornet) et pour le version française est celle de Philippe Manoeuvre, le rédacteur en chef du magasine Rock and Folk.

Ma critique : Pour la cinquième fois, le superbe duo Simon Pegg (Cadavre à la pelle) et Nick Frost (Good morning England) se retrouvent devant l'écran, après les excellents Shaun of the dead et Hot Fuzz, tous deux mis en scène par Edgar Wright (Scott Pilgrim vs the world). Le projet était donc prometteur. Mais le résultat est malheureusement décevant et le film ne renoue pas avec les talents humoristiques du duo. L'idée y est, mais est extrêmement mal exploitée. Les gags sont là, en quantité suffisante, mais pas au bon moment, pas placés comme il le faut et le déclencheur de rire ne fonctionne pas. On rit quand même de temps en temps, mais pas suffisamment par rapport au nombre de gags. La construction du film est trop classique et stricte pour un film se voulant délirant. On retrouve des gentils et des méchants, des scènes sentimentales au milieu et surtout à la fin du film, ce qui casse le rythme, et le film se termine par un Happy End classique. Donc rien de nouveau dans cette comédie simpliste qui reste malgré tout un film sympathique et divertissant. Le film rend également un assez bon hommage aux films de science-fiction. Pour ce qui est des graphisme de Paul, l'extra-terrestre, ils sont plutôt réussis. On oublie qu'il s'agit d'images de synthèses et que les acteurs parlent dans le vide. Le physique du "petit homme vert" est simple, à l'instar des grands classiques de la science-fiction. Mottola joue d'ailleurs avec cela, en prétendant que le cinéma s'est inspiré de Paul pour le physique des extra-terrestre, ce qui est judicieux.

De gauche à droite : John Carroll Lynch, Nick Frost, Kristen Wiig, Simon Pegg et Jason Bateman


Les différents films et séries où se retrouvent Nick Frost et Simon Pegg :

La séries britannique Les allumés, crée par Edgar Wright et diffusée en 1999 et 2001 :

Nick Frost (à gauche) et Simon Pegg (à droite)
Le film britannique Shaun of the dead, réalisé par Edgar Wright en 2004 :

Nick Frost (à gauche) et Simon Pegg (à droite) découvrant le premier zombie du film
Le film britannique Hot Fuzz, réalisé par Edgar Wright en 2007 :

Nick Frost (à gauche) et Simon Pegg (à droite) en pleine tuerie dans un supermarché
Le film britannique et américain PAUL, réalisé par Greg Mottola en 2011 :

Nick Frost (à gauche) et Simon Pegg (à droite) découvrant Paul
Le film d'animation américain Les aventures de Tintin : Le secret de la licorne, réalisé par Steven Spielberg en 2011 et qui sortira le 26 octobre 2011 en France :

Simon Pegg (à gauche) et Nick Frost (à droite) seront les Dupont et Dupond dans le film d'animation de Spielberg

jeudi 18 août 2011

127 heures

Bonjour ! Me voila de retour de vacances, où je ne pouvais écrire de critiques. Je viens de visionner le film 127 HEURES, dont je vais vous parler. 127 HEURES est un film réalisé par Danny Boyle (Trainspotting, 28 jours plus tard, Une vie moins ordinaire) avec James Franco (Trilogie Spiderman, La planète des singes). On y suit les aventures désastreuses d'un randonneur, adaptées d'un fait divers survenu en 2003.


Titre : 127 heures
Réalisation : Danny Boyle
Acteurs : James Franco, Amber Tramblyn, Kate Mara, Clémence Poésy, Kate Burton...
Année de sortie : 2011
Genre : Drame

Synopsis : En 2003, Aron Ralston, jeune alpiniste expérimenté, se retrouve coincé dans un canyon de l'Utah, son bras sous un rocher. Il est seul et n'a prévenu personne de son excursion. Il mettra 127 heures à prendre la plus grave décision de toute sa vie.

Infos utiles : 127 HEURES est fondé sur l'accident d'Aron Ralston, un randonneur américain qui s'était retrouvé coincé pendant 127 heures dans un canyon près de Moab dans l'Utah, en 2003. En 2006, dès la publication du livre "Plus fort qu'un roc" retraçant son épreuve, Danny Boyle l'a approché pour adapter son histoire au cinéma. Pour préparer son rôle dans 127 HEURES, James Franco s'est entretenu pendant des heures avec Aron Ralston, le randonneur à qui cette histoire est arrivée.

Ma critique : J'attends chaque film de Danny Boyle avec impatience. Le réalisateur de Slumdog Millionnaire et de La Plage innove de film en film. Après avoir puisé dans la science- fiction, le film d'horreur, la comédie et le drame, il s'essaye au biopic. Et c'est un pari plutôt réussi. Le film débute par un générique sublime, l'écran étant divisé en trois parties avec des images et des couleurs magnifiques, puis tout en suivant le héros (James Franco), Boyle offre au spectateur des plans des canyons par hélicoptères époustouflants et des couleurs hallucinantes. Le spectateur est alors à l'aise devant ces images, à l'insu de l'horreur qui va suivre. Le drame arrive si vite que l'on est aussi abasourdit que le protagoniste. Celui-ci est joué avec brio par James Franco, qui méritait bien l'oscar auquel il était nominé. Franco joue avec un réalisme surprenant un personnage inhabituel par rapport à ses rôles précédents. Il atteint des limites que seuls de bons acteurs peuvent atteindre, sans tomber dans l'absurde ou le ridicule. On retrouve également la trop rare Clémence Poésy (Heartless, Bons baisers de Bruges, Harry Potter et la coupe de feu). 127 HEURES est certes pas le meilleur film du réalisateur de Trainspotting, mais il vaut le détour. Il reste plus qu'à attendre le prochain chef-d'oeuvre de Danny Boyle, qui sera je l'espère, "28 mois plus tard" ...


Voici une des chansons de la Bande Originale du film, intitulée "Never hear surf music again", du groupe Free Blood :



James Franco dans le Canyon de l'Utah

lundi 11 juillet 2011

Bloody bird

Bonjour tout le monde ! Je vais aujourd'hui vous parler d'un slasher italien, BLOODY BIRD, réalisé par Michele Soavi (Dellamorte Dellamore, Sanctuaire) en 1987.


Titre : Bloody bird (Stage fright)
Réalisation : Michele Soavi
Acteurs : David Brandon, Barbara Cupisti, Domenico Fiore, Mickey Knox, Giovanni Lombardo...
Année de sortie : 1987
Genre : Horreur

Synopsis : Dans un vieux théâtre, des jeunes comédiens répètent une pièce inspirée d'un fait divers sordide : les meurtres perpétrés par un serial killer. Il s'avère qu'au même moment, Irwing Wallace, serial killer de son état, est justement en train de s'échapper de l'asile psychiatrique dans lequel il est enfermé. Il va trouver refuge dans ce même lieu et tuer un à un tous les acteurs. Commence un envoûtant jeu de chat et de la souris, où sadisme et violence mèneront la danse.

Infos utiles : Bien qu'italien, le film fut tourné en anglais. BLOODY BIRD a reçu le prix de la peur Avoriaz en 1987. Le réalisateur aurait une petite apparition, non créditée, dans le rôle d'un jeune policier coincé dans une voiture.

Ma critique : BLOODY BIRD est pour moi l'un des meilleurs slasher de l'histoire du cinéma avec Halloween, de John Carpenter. D'ailleurs le film de Michele Soavi semble s'en inspirer pour la base de son intrigue : un tueur en série s'échappe d'un asile psychiatrique. Mais Soavi change ensuite de registre. BLOODY BIRD est important pour son esthétique. Le physique du tueur est à la fois impressionnant et beau, avec comme masque représentant une tête de chouette, volé à l'un des comédiens. Toute l’intrigue se situe dans un théâtre, ce qui rend également le film très intéressant esthétiquement. Les armes (couteau, hache, perceuse, tronçonneuse...) et les meurtres sont très variés et très bien mis en scène. Les maquillages sont plutôt réussis et la quantité de sang est suffisante. La bande originale, de Simon Boswell, est très intéressante, Soavi offre une musique quasiment omniprésente mais supportable et qui donne un certain aspect au film. Les scènes de suspens sont accompagnées de cette superbe musique italienne. BLOODY BIRD est surtout un film artistique et centré sur l'art. Il est centré sur l'art car l'action se déroule, comme dit précédemment, dans une salle de théâtre, et artistique par la musique et la mise en scène des meurtres. Michele Soavi nous livre une scène finale très théâtrale et grandiose, où le tueur créer lui même sa mise en scène. Le seul défaut du film est que le visage du tueur nous est dévoilé au début et à la fin du film, alors que tout slasher est meilleur quand on ne connait rien au physique de l'homme caché derrière le masque. BLOODY BIRD est donc un chef-d'oeuvre, qui plaira même aux spectateurs rétifs à ce genre, puisqu'il peut être considéré comme une sorte de thriller où l'on apprécie surtout l'esthétisme, comme le film Phantom Of The Paradise, de Brian De Palma, qui n'entre pas pour moi dans le film de genre. Il est décevant d'ailleurs, que Michele Soavi ait fait peu de films, pourtant doté d'un grand talent.

Irwing Wallace, le tueur au masque terrifiant.

Irwing Wallace, caressant un chat, au centre de sa mise en scène,
où sont disposées les corps de ses victimes.

Voici la musique originale du film, composée par Simon Boswell :



BLOODY WEEK END - CHAPITRE 2


J'en profite pour vous parler du festival du Bloody Week End, qui s'est déroulé à Audincourt, en Franche-Comté du 8 au 10 juillet 2011, auquel j'ai assisté les 9 et 10 juillet. Pour cette deuxième édition, Le Bloody Week End était rempli d'animations, de conférences, de films, de concerts, d'exposants... Le Bloody Week End est une convention de passionnés de cinéma de genre. On a pu assisté à des longs et courts métrages. Certains courts métrages étaient mis en compétition et recevaient, pour les gagnants, un prix. Quatre prix étaient  proposés : le prix des effets spéciaux, le prix du meilleur scénario, le prix du public et le Grand prix. Il y avait également la présence de deux acteurs français, Dominique Pinon (Delicatessen, Le destin d'Amélie Poulain) et Philipe Nahon (La meute, Haute tension).L'année prochaine, le Bloody Week End sera basé sur le thème de la science - fiction. Je vous invite donc à y aller. 
Voici le site officiel du Bloody Week End : http://bloodyweekend.fr/
A l'occasion de ce festival, j'y ai découvert un super court métrage, "Cabine of the dead", réalisé en 2010 par Vincent Templement. Voici le site du court métrage : http://cabineofthedead.unblog.fr/
Voici la bande annonce de Cabine of the dead :


Voici quelques photos prises lors du Bloody Week End :


Maquilleur professionnel 

Reconstitution du bar d'Orange Mécanique

Interview de l'auteur Sire Cédric

dimanche 3 juillet 2011

The walking dead

Bonjour ! Aujourd'hui j'ai le plaisir de vous parler et/ou de vous faire découvrir une superbe série télévisée, THE WALKING DEAD, Créée par Frank Darabont (La ligne verte, The Mist) et adaptée des "comic books" à succès Walking dead.


Titre : The walking dead
Création : Frank Darabont
Réalisation : épisode 1 : Frank Darabont
                   épisode 2 : Michelle McLaren
                   épisode 3 : Gwyneth Horder-Payton
                   épisode 4 : Johan Renck
                   épisode 5 : Ernest Dickerson
                   épisode 6 : Guy Ferland
Acteurs : Andrew Lincoln, Jon Bernthal, Sarah Wayne Callies, Laurie Holden, Jeffrey DeMunn, Steven Yeun, Chandler Riggs...
Année de sortie : 2011
Genre : Série d'épouvante

Synopsis : Après une apocalypse ayant transformé la quasi-totalité de la population en zombies, un groupe d'hommes et de femmes mené par l'officier Rick Grimes tente de survivre.

Infos utiles : THE WALKING DEAD fait partie de la liste des nominations des 68e Golden Globes dans la catégorie "Meilleure série télévisée dramatique" aux côtés de Boardwalk Empire, Dexter, The Good Wife et Mad Men. Le pilote de la série a obtenu une audience de 5,3 millions de téléspectateurs lors de sa première diffusion. La série devient la deuxième meilleure performance de la chaîne américaine AMC après Broken Trails pour une série dramatique. Stephen King et Frank Darabont seraient en négociation pour que Stephen King puisse participer à l'écriture d'un ou plusieurs épisodes de la saison 2 de THE WALKING DEAD.

Ma critique : THE WALKING DEAD est une série télévisée dramatique et d'épouvante, adaptée de la série de comic books américains Walking dead, que je lis également avec énormément de plaisir et de divertissement. La série est plus ou moins fidèle à la bande dessinée, elle reprend certains détails et en supprime d'autres. Ce qui fait que la série complète les livres et vice et versa. On prend donc autant de plaisir à suivre les aventures de Rick et sa bande dans le comic que dans la série. L'idée de base est tout d'abord très ingénieuse. On a l'habitude dans les films de zombies de suivre les péripéties des personnages pendant seulement une heure trente voir deux au maximum. Ici, on pourra les suivre pendant des heures et des heures, ce qui permet de vraiment placer l'évolution de la survie des personnages, leur attachement et le réalisme. THE WALKING DEAD n'est pas une simple série d'épouvante. Son but est surtout de faire réfléchir le spectateur et de l'identifier aux personnages. Il en arrive donc à se poser les mêmes questions que les héros, à ce qu'il ferait dans les mêmes circonstances, ce qu'il ne ferait pas. En plus des zombies, THE WALKING DEAD montre l'état d'une famille après l'apocalypse, son état d'esprit, tout en abordant toutes sortes de sujets comme l'amour, la mort, la famine... voir même l'adultère et la jalousie. Les amateurs de tueries de morts-vivants ne seront pas déçus pour autant, la série nous offres de magnifiques scènes d'actions, avec des effets spéciaux époustouflants. On retrouve des scènes très esthétiques, comme la scène où des zombies encerclent un char où le héros s'est réfugié, filmée en plan aérien au dessus de la ville. Frank Darabont respecte les normes et les codes des véritables films de zombies. Les morts-vivants déambulent, inertes, incapables de toute réflexion, comme les zombies classiques, façon Romero. La série alterne entre la ville et la campagne, ce qui est dépaysant et donne un autre point de vue du monde apocalyptique auquel les héros sont confrontés. Pour ce qui est des acteurs, on retrouve pour le rôle de Rick l'acteur britannique Andrew Lincoln (Love actually, L'arnacoeur), qui a un jeu quelque peu fade mais qui pourtant correspond parfaitement à son personnage. Cela nous change du beau héros aux bras musclés. On a donc à faire à un personnage de la vie de tous les jours, ce qui le rend très crédible. Pour ce qui est du reste du casting, rien à dire à part qu'ils jouent très bien et correspondent parfaitement à leurs rôles. On s'attache à eux dès le premier épisode. La seule chose décevante est la bande originale. Je m'attendais à de la musique comme on pouvait en entendre dans la bande annonce, dans le même style décalé. On dispose finalement d'une faible BO. De plus le générique se révèle simpliste et la musique de celui-ci aussi. Mais cela ne change rien au plaisir que je prends à regarder THE WALKING DEAD.


Voici le lien du site officiel de la série THE WALKING DEAD, vous y trouverez une multitude d'informations : http://www.walking-dead.fr/

Voici une vidéo intéressante qui dévoile la création de certains effets spéciaux de la série :



Les comic books :

La série de bandes dessinées Walking dead est constituée aujourd'hui de 13 tomes dont le quatorzième qui devrait sortir en septembre 2011. Elle est écrite par Robert Kirkman et dessinée par Charlie Adlard. Tony Moore a dessiné avec Charlie Adlard pour le premier tome seulement. J'ai lu les trois premiers tomes, j'en suis au quatrième et je ne m'en lasse pas, le suspens est toujours présent et la qualité de dessin est bonne. On découvre de nouveaux personnages, toujours plus intéressants les uns que les autres et une multitude de lieux originaux où les héros vont tenter de survivre.

Titre : Walking dead
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Année de publication du premier tome : 2003
Editeur : Image Comics


Le DVD et Blu-ray :

La saison 1 de THE WALKING DEAD sortira en DVD et Blu-ray le 5 juillet 2011en France.
Les coffrets seront constitués de nombreux bonus.

Personnages principaux de THE WALKING DEAD

Andrew Lincoln et Steven Yeun massacrant du zombie dans les rues d'Atlanta

samedi 2 juillet 2011

Survival of the dead

Bonjour ! Me voila de retour avec un film d'horreur, SURVIVAL OF THE DEAD, soit le sixième volet de la saga des Zombies de George Andrew Romero (La nuit des morts-vivants, Land of the dead). Fan du genre et du cinéaste, attendant chacun des films de Romero avec impatience, je fus particulièrement déçu par celui-ci.


Titre : Survival of the dead
Réalisation : George A. Romero
Acteurs : Kathleen Munroe, Alan Van Sprang, Athena Karkanis, Kenneth Welsh, Devon Bostick...
Année de sortie : 2009
Genre : Horreur

Synopsis : Il y a une semaine, les morts se sont mis à marcher. Aujourd'hui, les lois n'ont plus de sens, les Etats ont sombré dans le chaos, le monde est à feu et à sang. Fatigués par toute cette horreur, quelques soldats, dirigés par le coriace Sarge Crocket, préfèrent déserter. Leur seule ambition est de survivre. Ils parviennent à atteindre une île au large des côtes américaines. Un endroit isolé où ils pourront vivre en paix. Un paradis ? Non, un enfer...

Infos utiles : Le film a été présenté hors compétition au festival du film fantastique de Gérardmer 2010. La saga des zombies de George A. Romero est composé des films La nuit des morts vivants (1968), Zombie (1978), Le jour des morts vivants (1986), Land of the dead (2005) et Diary of the dead (2008).

Ma critique : SURVIVAL OF THE DEAD se base sur un personnage que l'on aperçoit dans le précédent film de Romero, Diary of the dead. Il s'agit d'un soldat déserteur aux allures de gros durs. Qui devient pourtant au bout du premier quart du film un personnage aussi inoffensif que les autres. Le grand créateur des zombies nous livre une sorte de série B, qui semble constituée d'un faible budget, pourtant après la grosse production de Land of the dead, qui marchait à la perfection. On subit donc tous les inconvénients des séries B : un casting faible avec des acteurs qui semblent amateurs, des effets spéciaux faibles, des dialogues inefficaces et un rythme lent. Les costumes semblent êtres tout juste sorti d'une boutique de farce et attrapes, les zombies sont tout sauf terrifiants. La plupart du maquillage se limite au teint pâle. Romero partait pourtant d'une bonne intention et d'une bonne idée de base. Il a décidé de changer quelques codes de sa saga et d'innover. Le film jongle entre le western et le film de zombies, l'action se situant dans la campagne. George A. Romero intègre également l'humour, qui est mal dirigée. Pour ce qui est des scènes de "sursauts", où un zombie surgit devant la caméra, Romero s'en sort plutôt bien, j'avoue avoir sursauté à plusieurs reprises. Mais ce n'est pas cela qui rend le film saisissant et rythmé. Le film dispose cependant de quelques beaux plans de la nature. Romero est loin d'être à la hauteur de ses premiers films, comme son Zombie, pour moi meilleur film de morts-vivants de nos jours ou encore le très perfectionniste land of the dead, qui bénéficiait d'excellents acteurs et d'effets spéciaux. J'espère que le maître des zombies saura remonter la pente et nous livrera un septième opus à la hauteur de son incroyable talent.


Vous trouverez ci-dessous les bandes annonces des films La nuit des morts vivants et Zombie, de George A. Romero :

- La nuit des morts vivants (Night of the living dead) - 1968



- Zombie (Dawn of the dead) - 1978

"Quand il n'y a plus de place en enfer,
  les morts reviennent sur Terre."