mardi 20 septembre 2011

Laura

Bonjour ! Me revoici ! Je vais aujourd'hui vous parler d'un film que je viens de visionner : LAURA. LAURA est un film réalisé par Otto Preminger (Rivière sans retour, Bonjour tristesse) en 1944. C'est un film en noir et blanc, mêlant romantisme et policier.


Titre : Laura
Réalisation : Otto Preminger
Acteurs : Gene Tierney, Dana Andrews, Clifton Webb, Vincent Price, Judith Anderson...
Année de sortie : 1944
Genre : Policier

Synopsis : Laura a tout pour elle : elle est belle, riche, intelligente et bien entourée. Waldo Lydecker, le célèbre éditorialiste new-yorkais, l'a prise sous son aile et la protège. Partagée entre le charme de Shelby Carpenter, qui la demande en mariage, et l'emprise de Lydecker, Laura s'isole pour faire le point. Le lendemain, la police la retrouve morte dans son appartement. Lorsque le détective McPherson mène l'enquête, tout ce qu'il apprend, lit, entend ou voit sur Laura, fait naître en lui un étrange sentiment de fascination et de séduction.

Infos utiles : LAURA a reçu l'oscar de la meilleure photographie en 1945. Le film est l'adaptation du roman à suspense éponyme rédigé par Vera Caspary. Au départ, c'était l'actrice Jennifer Jones qui devait interpréter le rôle de Laura. Le thème musical de LAURA est l'un des plus célèbres de l'histoire du septième art.

Ma critique : LAURA est un chef-d'oeuvre, tant par sa beauté cinématographique que par l'intrigue et les acteurs. On retrouve la sublime Gene Tierney (Le ciel peut attendre, Péché mortel), où même dans les films en noir et blanc on parvient à distinguer ses yeux brillants, le charismatique Dana Andrews (L'étrange incident), l'élégant Vincent Price (L'homme au masque de cire, Edward aux mains d'argent) et le terrifiant Clifton Webb (Titanic, Le fil du rasoir) dans ce rôle sombre. L'histoire a tout d'une version policière de Lolita (Stanley Kubrick). C'est même à savoir si Vladimir Nabokov ne s'est pas inspiré de LAURA ou du roman du même titre. L'aspect romantique du film y est incroyable, on tombe amoureux, tout comme les acteurs, de Laura, sans même l'apercevoir dans le début du film. Otto Preminger inclut par la suite des flash-bacs qui éclairent la cause du déroulement du présent. Le réalisateur joue avec nos sentiments et créer des bouleversements à la fois dans l'intrigue et dans nos sentiments. Les dialogues sont extrêmement subtils et nous submergent dans le film, étant interprétés par d'excellents acteurs, dont Dana Andrews qui joue un fin et brave détective, dont ses efforts seront bien récompensés à la fin par une très belle scène. Clifton Webb joue un pygmalion élégant mais qui devient au plus vite terrifiant. Tous les personnages sont suspectés du meurtre de Laura, de la femme de ménage à son maris. Preminger offre tous les éléments permettant de suspecter l'un, puis un autre, et encore un autre. Le spectateur ne cesse donc de changer d'avis et se retrouve finalement sans détermination, comme savent le faire les grands films policiers. A un certain moment du film, Otto Preminger renverse la situation avec une habileté incroyable où, tout comme le détective, l'ont croit rêver. Pour ce qui est de l'esthétisme, LAURA mérite bien l'oscar de la meilleure photographie. LAURA est un film malheureusement pas assez culte, mais à considérer comme tel !

Gene Tierney (à gauche) et Dana Andrews (à droite)

L'affiche originale du film LAURA, de Otto Preminger

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire