lundi 11 juillet 2011

Bloody bird

Bonjour tout le monde ! Je vais aujourd'hui vous parler d'un slasher italien, BLOODY BIRD, réalisé par Michele Soavi (Dellamorte Dellamore, Sanctuaire) en 1987.


Titre : Bloody bird (Stage fright)
Réalisation : Michele Soavi
Acteurs : David Brandon, Barbara Cupisti, Domenico Fiore, Mickey Knox, Giovanni Lombardo...
Année de sortie : 1987
Genre : Horreur

Synopsis : Dans un vieux théâtre, des jeunes comédiens répètent une pièce inspirée d'un fait divers sordide : les meurtres perpétrés par un serial killer. Il s'avère qu'au même moment, Irwing Wallace, serial killer de son état, est justement en train de s'échapper de l'asile psychiatrique dans lequel il est enfermé. Il va trouver refuge dans ce même lieu et tuer un à un tous les acteurs. Commence un envoûtant jeu de chat et de la souris, où sadisme et violence mèneront la danse.

Infos utiles : Bien qu'italien, le film fut tourné en anglais. BLOODY BIRD a reçu le prix de la peur Avoriaz en 1987. Le réalisateur aurait une petite apparition, non créditée, dans le rôle d'un jeune policier coincé dans une voiture.

Ma critique : BLOODY BIRD est pour moi l'un des meilleurs slasher de l'histoire du cinéma avec Halloween, de John Carpenter. D'ailleurs le film de Michele Soavi semble s'en inspirer pour la base de son intrigue : un tueur en série s'échappe d'un asile psychiatrique. Mais Soavi change ensuite de registre. BLOODY BIRD est important pour son esthétique. Le physique du tueur est à la fois impressionnant et beau, avec comme masque représentant une tête de chouette, volé à l'un des comédiens. Toute l’intrigue se situe dans un théâtre, ce qui rend également le film très intéressant esthétiquement. Les armes (couteau, hache, perceuse, tronçonneuse...) et les meurtres sont très variés et très bien mis en scène. Les maquillages sont plutôt réussis et la quantité de sang est suffisante. La bande originale, de Simon Boswell, est très intéressante, Soavi offre une musique quasiment omniprésente mais supportable et qui donne un certain aspect au film. Les scènes de suspens sont accompagnées de cette superbe musique italienne. BLOODY BIRD est surtout un film artistique et centré sur l'art. Il est centré sur l'art car l'action se déroule, comme dit précédemment, dans une salle de théâtre, et artistique par la musique et la mise en scène des meurtres. Michele Soavi nous livre une scène finale très théâtrale et grandiose, où le tueur créer lui même sa mise en scène. Le seul défaut du film est que le visage du tueur nous est dévoilé au début et à la fin du film, alors que tout slasher est meilleur quand on ne connait rien au physique de l'homme caché derrière le masque. BLOODY BIRD est donc un chef-d'oeuvre, qui plaira même aux spectateurs rétifs à ce genre, puisqu'il peut être considéré comme une sorte de thriller où l'on apprécie surtout l'esthétisme, comme le film Phantom Of The Paradise, de Brian De Palma, qui n'entre pas pour moi dans le film de genre. Il est décevant d'ailleurs, que Michele Soavi ait fait peu de films, pourtant doté d'un grand talent.

Irwing Wallace, le tueur au masque terrifiant.

Irwing Wallace, caressant un chat, au centre de sa mise en scène,
où sont disposées les corps de ses victimes.

Voici la musique originale du film, composée par Simon Boswell :



BLOODY WEEK END - CHAPITRE 2


J'en profite pour vous parler du festival du Bloody Week End, qui s'est déroulé à Audincourt, en Franche-Comté du 8 au 10 juillet 2011, auquel j'ai assisté les 9 et 10 juillet. Pour cette deuxième édition, Le Bloody Week End était rempli d'animations, de conférences, de films, de concerts, d'exposants... Le Bloody Week End est une convention de passionnés de cinéma de genre. On a pu assisté à des longs et courts métrages. Certains courts métrages étaient mis en compétition et recevaient, pour les gagnants, un prix. Quatre prix étaient  proposés : le prix des effets spéciaux, le prix du meilleur scénario, le prix du public et le Grand prix. Il y avait également la présence de deux acteurs français, Dominique Pinon (Delicatessen, Le destin d'Amélie Poulain) et Philipe Nahon (La meute, Haute tension).L'année prochaine, le Bloody Week End sera basé sur le thème de la science - fiction. Je vous invite donc à y aller. 
Voici le site officiel du Bloody Week End : http://bloodyweekend.fr/
A l'occasion de ce festival, j'y ai découvert un super court métrage, "Cabine of the dead", réalisé en 2010 par Vincent Templement. Voici le site du court métrage : http://cabineofthedead.unblog.fr/
Voici la bande annonce de Cabine of the dead :


Voici quelques photos prises lors du Bloody Week End :


Maquilleur professionnel 

Reconstitution du bar d'Orange Mécanique

Interview de l'auteur Sire Cédric

dimanche 3 juillet 2011

The walking dead

Bonjour ! Aujourd'hui j'ai le plaisir de vous parler et/ou de vous faire découvrir une superbe série télévisée, THE WALKING DEAD, Créée par Frank Darabont (La ligne verte, The Mist) et adaptée des "comic books" à succès Walking dead.


Titre : The walking dead
Création : Frank Darabont
Réalisation : épisode 1 : Frank Darabont
                   épisode 2 : Michelle McLaren
                   épisode 3 : Gwyneth Horder-Payton
                   épisode 4 : Johan Renck
                   épisode 5 : Ernest Dickerson
                   épisode 6 : Guy Ferland
Acteurs : Andrew Lincoln, Jon Bernthal, Sarah Wayne Callies, Laurie Holden, Jeffrey DeMunn, Steven Yeun, Chandler Riggs...
Année de sortie : 2011
Genre : Série d'épouvante

Synopsis : Après une apocalypse ayant transformé la quasi-totalité de la population en zombies, un groupe d'hommes et de femmes mené par l'officier Rick Grimes tente de survivre.

Infos utiles : THE WALKING DEAD fait partie de la liste des nominations des 68e Golden Globes dans la catégorie "Meilleure série télévisée dramatique" aux côtés de Boardwalk Empire, Dexter, The Good Wife et Mad Men. Le pilote de la série a obtenu une audience de 5,3 millions de téléspectateurs lors de sa première diffusion. La série devient la deuxième meilleure performance de la chaîne américaine AMC après Broken Trails pour une série dramatique. Stephen King et Frank Darabont seraient en négociation pour que Stephen King puisse participer à l'écriture d'un ou plusieurs épisodes de la saison 2 de THE WALKING DEAD.

Ma critique : THE WALKING DEAD est une série télévisée dramatique et d'épouvante, adaptée de la série de comic books américains Walking dead, que je lis également avec énormément de plaisir et de divertissement. La série est plus ou moins fidèle à la bande dessinée, elle reprend certains détails et en supprime d'autres. Ce qui fait que la série complète les livres et vice et versa. On prend donc autant de plaisir à suivre les aventures de Rick et sa bande dans le comic que dans la série. L'idée de base est tout d'abord très ingénieuse. On a l'habitude dans les films de zombies de suivre les péripéties des personnages pendant seulement une heure trente voir deux au maximum. Ici, on pourra les suivre pendant des heures et des heures, ce qui permet de vraiment placer l'évolution de la survie des personnages, leur attachement et le réalisme. THE WALKING DEAD n'est pas une simple série d'épouvante. Son but est surtout de faire réfléchir le spectateur et de l'identifier aux personnages. Il en arrive donc à se poser les mêmes questions que les héros, à ce qu'il ferait dans les mêmes circonstances, ce qu'il ne ferait pas. En plus des zombies, THE WALKING DEAD montre l'état d'une famille après l'apocalypse, son état d'esprit, tout en abordant toutes sortes de sujets comme l'amour, la mort, la famine... voir même l'adultère et la jalousie. Les amateurs de tueries de morts-vivants ne seront pas déçus pour autant, la série nous offres de magnifiques scènes d'actions, avec des effets spéciaux époustouflants. On retrouve des scènes très esthétiques, comme la scène où des zombies encerclent un char où le héros s'est réfugié, filmée en plan aérien au dessus de la ville. Frank Darabont respecte les normes et les codes des véritables films de zombies. Les morts-vivants déambulent, inertes, incapables de toute réflexion, comme les zombies classiques, façon Romero. La série alterne entre la ville et la campagne, ce qui est dépaysant et donne un autre point de vue du monde apocalyptique auquel les héros sont confrontés. Pour ce qui est des acteurs, on retrouve pour le rôle de Rick l'acteur britannique Andrew Lincoln (Love actually, L'arnacoeur), qui a un jeu quelque peu fade mais qui pourtant correspond parfaitement à son personnage. Cela nous change du beau héros aux bras musclés. On a donc à faire à un personnage de la vie de tous les jours, ce qui le rend très crédible. Pour ce qui est du reste du casting, rien à dire à part qu'ils jouent très bien et correspondent parfaitement à leurs rôles. On s'attache à eux dès le premier épisode. La seule chose décevante est la bande originale. Je m'attendais à de la musique comme on pouvait en entendre dans la bande annonce, dans le même style décalé. On dispose finalement d'une faible BO. De plus le générique se révèle simpliste et la musique de celui-ci aussi. Mais cela ne change rien au plaisir que je prends à regarder THE WALKING DEAD.


Voici le lien du site officiel de la série THE WALKING DEAD, vous y trouverez une multitude d'informations : http://www.walking-dead.fr/

Voici une vidéo intéressante qui dévoile la création de certains effets spéciaux de la série :



Les comic books :

La série de bandes dessinées Walking dead est constituée aujourd'hui de 13 tomes dont le quatorzième qui devrait sortir en septembre 2011. Elle est écrite par Robert Kirkman et dessinée par Charlie Adlard. Tony Moore a dessiné avec Charlie Adlard pour le premier tome seulement. J'ai lu les trois premiers tomes, j'en suis au quatrième et je ne m'en lasse pas, le suspens est toujours présent et la qualité de dessin est bonne. On découvre de nouveaux personnages, toujours plus intéressants les uns que les autres et une multitude de lieux originaux où les héros vont tenter de survivre.

Titre : Walking dead
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Année de publication du premier tome : 2003
Editeur : Image Comics


Le DVD et Blu-ray :

La saison 1 de THE WALKING DEAD sortira en DVD et Blu-ray le 5 juillet 2011en France.
Les coffrets seront constitués de nombreux bonus.

Personnages principaux de THE WALKING DEAD

Andrew Lincoln et Steven Yeun massacrant du zombie dans les rues d'Atlanta

samedi 2 juillet 2011

Survival of the dead

Bonjour ! Me voila de retour avec un film d'horreur, SURVIVAL OF THE DEAD, soit le sixième volet de la saga des Zombies de George Andrew Romero (La nuit des morts-vivants, Land of the dead). Fan du genre et du cinéaste, attendant chacun des films de Romero avec impatience, je fus particulièrement déçu par celui-ci.


Titre : Survival of the dead
Réalisation : George A. Romero
Acteurs : Kathleen Munroe, Alan Van Sprang, Athena Karkanis, Kenneth Welsh, Devon Bostick...
Année de sortie : 2009
Genre : Horreur

Synopsis : Il y a une semaine, les morts se sont mis à marcher. Aujourd'hui, les lois n'ont plus de sens, les Etats ont sombré dans le chaos, le monde est à feu et à sang. Fatigués par toute cette horreur, quelques soldats, dirigés par le coriace Sarge Crocket, préfèrent déserter. Leur seule ambition est de survivre. Ils parviennent à atteindre une île au large des côtes américaines. Un endroit isolé où ils pourront vivre en paix. Un paradis ? Non, un enfer...

Infos utiles : Le film a été présenté hors compétition au festival du film fantastique de Gérardmer 2010. La saga des zombies de George A. Romero est composé des films La nuit des morts vivants (1968), Zombie (1978), Le jour des morts vivants (1986), Land of the dead (2005) et Diary of the dead (2008).

Ma critique : SURVIVAL OF THE DEAD se base sur un personnage que l'on aperçoit dans le précédent film de Romero, Diary of the dead. Il s'agit d'un soldat déserteur aux allures de gros durs. Qui devient pourtant au bout du premier quart du film un personnage aussi inoffensif que les autres. Le grand créateur des zombies nous livre une sorte de série B, qui semble constituée d'un faible budget, pourtant après la grosse production de Land of the dead, qui marchait à la perfection. On subit donc tous les inconvénients des séries B : un casting faible avec des acteurs qui semblent amateurs, des effets spéciaux faibles, des dialogues inefficaces et un rythme lent. Les costumes semblent êtres tout juste sorti d'une boutique de farce et attrapes, les zombies sont tout sauf terrifiants. La plupart du maquillage se limite au teint pâle. Romero partait pourtant d'une bonne intention et d'une bonne idée de base. Il a décidé de changer quelques codes de sa saga et d'innover. Le film jongle entre le western et le film de zombies, l'action se situant dans la campagne. George A. Romero intègre également l'humour, qui est mal dirigée. Pour ce qui est des scènes de "sursauts", où un zombie surgit devant la caméra, Romero s'en sort plutôt bien, j'avoue avoir sursauté à plusieurs reprises. Mais ce n'est pas cela qui rend le film saisissant et rythmé. Le film dispose cependant de quelques beaux plans de la nature. Romero est loin d'être à la hauteur de ses premiers films, comme son Zombie, pour moi meilleur film de morts-vivants de nos jours ou encore le très perfectionniste land of the dead, qui bénéficiait d'excellents acteurs et d'effets spéciaux. J'espère que le maître des zombies saura remonter la pente et nous livrera un septième opus à la hauteur de son incroyable talent.


Vous trouverez ci-dessous les bandes annonces des films La nuit des morts vivants et Zombie, de George A. Romero :

- La nuit des morts vivants (Night of the living dead) - 1968



- Zombie (Dawn of the dead) - 1978

"Quand il n'y a plus de place en enfer,
  les morts reviennent sur Terre."

lundi 27 juin 2011

Minuit à Paris

Bonjour tout le monde ! Je ne sais pas ce qui m'a pris d'être allé voir un Woody Allen (Match Point, Le Rêve de Cassandre), moi qui suis allergique à son cinéma. Je suis donc allé voir MINUIT A PARIS. Et j'en fut terriblement déçu.


Titre : Minuit à Paris
Réalisation : Woody Allen
Acteurs : Owen Wilson, Rachel McAdams, Michael Sheen, Marion Cotillard, Kathy Bates, Carla Bruni...
Année de sortie : 2011
Genre : Comédie

Synopsis : Un jeune couple d'américains dont le mariage est prévu à l'automne se rend pour quelques jours à Paris. La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne.

Infos utiles : Le film, présenté en Sélection Officielle (Hors Compétition), a fait l'ouverture du Festival de Cannes 2011. Pour son rôle dans le film, Carla Bruni a touché un cachet de figurant soit 150 € la journée !

Ma critique : En allant voir MINUIT A PARIS, j'ai confirmé mon dégoût pour Woody Allen. Allen nous livre encore une fois un film semblable à ce qu'il aura pu faire auparavant, avec exactement les mêmes techniques et recettes de mise en scène que tous ses films. Depuis plusieurs années, Woody Allen est connu pour le nombre important de films qu'il réalise, à savoir un par an. Si il le pouvait, je suis sûr qu'il en ferait un par semaine. Il ne fait plus que des films pour le principe de faire des films, dont il est persuadé que le succès aura lieu. Effectivement, chaque année, chacun de ses films est acclamé par la critique. Dans MINUIT A PARIS, il nous "offre" une sorte de conte fantastique qui est soit disant le rêve des américains : Paris. Le réalisateur montre cette ville sous forme de carte postale, comme on en connait des rayons. Bien sûr, dans cette bouillie, il nous ajoute l'actrice française fétiche des américains, Marion Cotillard (La Môme), qui a pourtant un jeu fade et inintéressant. Donc pendant les une heure trente du film, on redécouvre tous les clichés de notre capitale. Woody Allen reviens avec le fantastique. Sauf qu'ici, il est terriblement insignifiant et inutile. Woody Allen ne va pas au bout de son imagination (s'il en a). Il rend donc l'histoire insignifiante et ennuyante. Le film reste tout juste divertissant. De plus l'humour est toujours poussé à bout. On commence à sourire, prêt à rire, puis la blague se perd, qui est même pas à la portée d'un enfant, mais bien d'un réalisateur sans inspiration. La musique est toujours aussi insupportable, Allen introduit toujours ses morceaux de clarinettes stridents. Seul le jeu d'Owen Wilson (Starsky et Hutch, La vie aquatique) et la beauté de Rachel McAdams (Jeux de pouvoir, Sherlock Holmes) apportent une attirance envers le film. Pour le reste des acteurs, on retrouve exactement les mêmes personnages que dans ses autres films. Bref, Woody Allen n’innove pas, au contraire, sombre dans des films de plus en plus ennuyants et insignifiants. On ressort du film indifférent en ayant la seule impression d'avoir gâché 1h34 de notre temps.

Owen Wilson, Rachel McAdams, Michael Sheen et Nina Arianda

samedi 25 juin 2011

La mémoire dans la peau

Bonjour ! Je vous présente aujourd'hui un film d'action et d'espionnage américain : LA MÉMOIRE DANS LA PEAU, réalisé par Doug Liman (Mr. & Mrs.Smith, Jumper) en 2002. Il y a eu deux suites de LA MÉMOIRE DANS LA PEAU : La mort dans la peau et La vengeance dans la peau, tous deux de Paul Greengrass (Green Zone). J'ai vu les deux suites, que j'ai beaucoup apprécié, mais je ne vous parlerai que de LA MÉMOIRE DANS LA PEAU, car il n'y a pas grand intérêt à vous parler des suites étant donné qu'elles gardent exactement le même style que le premier film, seul le scénario change.


Titre : La mémoire dans la peau
Réalisation : Doug Liman
Acteurs : Matt Damon, Franka Potente, Chris Cooper, Brian Cox, Clive Owen ...
Année de sortie : 2002
Genre : Action - Aventure

Synopsis : Une nuit en mer Méditerranée, un chalutier italien repêche un homme inanimé avec deux balles dans le dos. L'inconnu se remet de ses blessures, mais il est totalement amnésique. L'homme qui le soigne trouve une capsule dissimulée sous sa peau au niveau de la hanche. La capsule est munie d'un laser qui permet de projeter un numéro de compte d'une banque à Zurich. Arrivé là-bas, le héros découvre dans une mallette des milliers de billets de différentes devises, des passeports de diverses nationalités, dont un au nom de Jason Bourne, et un pistolet.

Infos utiles : LA MÉMOIRE DANS LA PEAU est adapté du roman du même nom, écrit par Robert Ludlum.

Ma critique : LA MÉMOIRE DANS LA PEAU est une sorte de James Bond mais en plus subtil. Déjà l'agent secret Jason Bourne ne dispose pas de gadgets insensés ou de voitures de courses. Les scènes de combat sont principalement à mains nues, ce qui est rare dans les films d'action, ce qui rend très crédible l'histoire. Ce qui l'a rend d'autant plus crédible, est le manque de musique. Nous ne sommes pas bombardés de musique comme savent le faire les américains. Dans LA MÉMOIRE DANS LA PEAU, ainsi que dans le reste de la trilogie, nous voyageons beaucoup. Dans le premier opus de la trilogie par exemple, le héros se retrouve en Suisse et à Paris. Le tournage s'effectue vraiment dans les villes où se situe l'histoire. Les scènes d'action sont principalement réalisées sans effets spéciaux. Matt Damon a même dû assurer une scène d'escalade lui-même. LA MÉMOIRE DANS LA PEAU pourrait, comme le super Mission impossible (de Brian De Palma), devenir au fil du temps, un film culte. Le film dispose de tous les éléments que possède Mission Impossible ou autre bon films d'action : des scènes uniques, des dialogues propres au film et des acteurs représentant parfaitement leur personnage. J'aime le film de Doug Liman tout d'abord pour sa crédibilité incroyable. Il n'arrive jamais pendant le film de se dire "c'est pas possible", à l'inverse des James Bond. Dans la trilogie Jason Bourne, l'action est bien menée et dosée à souhaits. S'il y a donc un film d'espionnage et d'action à retenir et à garder, c'est bien celui là.




mardi 21 juin 2011

HOMMAGE - RYAN DUNN et JACKASS 3D

Bonjour, je voudrais rendre hommage à un acteur, Ryan Dunn, mort hier, le 2 juin 2011, dans un accident de voiture. "L'accident a eu lieu sur la route 322, vers 2h30, selon un officier de la police de West Goshen. La Porsche de Ryan Dunn aurait percuté la glissière de sécurité avant de percuter un arbre et de prendre feu, rapporte NBC Philadelphie. Dunn a pu être identifié grâce à ses tatouages, ajoute le site de la chaîne, citant un témoin présent sur les lieux de l'accident lorsque les corps ont été sortis du véhicule."
Ryan Dunn était une star de la chaîne MTV, et faisait parti des Jackass, une bande de cascadeurs. Il a joué dans les films Jackass - le film, Jackass 2, 2,53D et 3,5. Il était également passionné de voitures et avait participé à certains rallyes. Il est mort à l'âge de 34 ans. 




A cette occasion, je vais vous parler du film JACKASS 3D, réalisé par Jeff Tremaine, sorti en 2010.




Titre : Jackass 3D
Réalisation : Jeff Tremaine 
Acteurs : Johnny Knoxville, Bam Margera, Steve-O, Ryan Dunn, Chris Pontius, Ehren McGhehey, Dave England, Preston Lacy, Jason Acuna...
Année de sortie : 2010
Genre : comédie


Synopsis : Johnny Knoxville et sa bande de déjantés débarquent pour la première fois sur grand écran et en 3D... Aïe ! 


Infos utiles : La scène d'introduction du film devait montrer chaque membre de l'équipe Jackass se faire frapper en pleine tête, le tout filmé au ralenti, mais Bam Margera n'a pas pu participer après qu'une femme l'ait frappé avec une batte de baseball à l'arrière de la tête, lui causant une hémorragie interne.
La scène de "l'homme invisible" (Johnny Knoxville contre un taureau en tentant de se fondre dans un décor) a été inspiré à l'acteur par le travail d'un peintre chinois qui se peint dans des décors.


Ma critique : Les fans des Jackass, comme moi, attendaient avec hâte ce nouvel opus. Eh bien il s'avère aussi bien et hilarant que les autres. Les gags sont toujours aussi originaux, les acteurs toujours aussi fous. En voyant la bande annonce et en vérifiant leurs âges, je m'étais dit qu'ils avaient prient un sacré coup de vieux, et que JACKASS 3D assurerait beaucoup moins que les précédents films. Pourtant ils ont toujours cet esprit jeune et ne perdent pas leur énergie. Je fus déçu cependant qu'il n'y ai pas de générique théâtrale, comme on avait pu voir dans les précédents, comme une scène ou les acteurs se trouvent dans un caddie géant à pleine vitesse, qui finit par s'écraser contre un mur, tout ça sur un air de musique classique, au ralentis, dans Jackass, ou encore une scène où ils tentent de fuir à une attaque de taureaux, encore une fois au ralentis, dans Jackass 2. Les Jackass nous offrent une petite surprise, en exécutant une cascade avec le groupes de cascadeurs norvégiens déjantés, The dudesons. Pour s'assurer du succès de leur come-back et pour mieux faire vendre le film, la production avait décidé de sortir JACKASS 3 sous format 3D, ce qui sert strictement à rien, surtout pour ce genre de films. On a quelques vagues effets d'objets qui sortent de l'écran. De plus, j'ai que pu le voir lors de sa sortie en DVD, avec les lunettes 3D rouges et bleu, ce qui rend le film décoloré et tout sauf en 3D. Cependant, JACKASS 3D possède une qualité d'image très belle, ce qui est plutôt agréable, et permet d'admirer leurs cascades dans une qualité exceptionnelle. 


Je vous invite à aller visiter leur site officiel à l'adresse suivante : http://www.jackassmovie.com/#/dvd


Comme pour la chanson "We want fun" de Andrew WK pour le film Jackass, le groupe Weezer a tourné l'un de leurs clip avec les Jackass pour le film JACKASS 3D. Il s'agit de la chanson "Memories".
Voici le clip :



dimanche 19 juin 2011

Intermission

Après être passé par L'Angleterre, passons par l'Irlande, en vous présentant le premier film du réalisateur John Crowley, INTERMISSION, le réalisateur, par la suite, du très beau et émouvant Boy A.


Titre : Intermission
Réalisation : John Crowley
Acteurs : Colin Farrell, Shirley Henderson, Kelly Macdonald, Colm Meaney, Cillian Murphy ...
Année de sortie : 2003
Genre : Drame

Synopsis : 11 destins croisés dans les bas quartiers de Dublin : de petits malfrats montent un dernier coup, un détective erre ...

Infos utiles : Colin farrell a interprété la chanson "I fought the law" du groupe THE CLASH pour la bande originale du film.

Ma critique : INTERMISSION est un film irlandais, comme je les aiment, dont l'histoire est chorale. C'est à dire que le film commence avec une multitude de personnages différents aux vies différentes qui vont, au cours du film, croiser leurs destins, et le film deviendra plus qu'une histoire. Le rythme est effréné, avec des successions de séquences des différents personnages, interprétés par de très bons acteurs comme Colin Farrell (Bons baisers de Bruges, Phone game), avec son accent incroyable, et Cillian Murphy (28 jours plus tard, Inception) qui a un jeu très crédible. Le film regroupe toutes sortes de vies différentes : des gangsters qui cherche de l'argent, un flic en quête d'action, une jeune femme qui quitte son copain pour partir avec un autre, une jeune fille complexée par son physique, un jeune homme cherchant à comprendre son orientation sexuelle ... Ce film joue avec tous les sentiments : la peur, le rire, la tristesse, la compréhension. On s’identifie bien aux personnages, qui vivent des choses de la vie courante, qui peuvent nous arrivés. De plus le fait que le film se passe à Dublin est très dépaysant. Cela nous change d'univers. Le film peut avoir des similitudes avec le film Trainspotting, de Danny Boyle (28 jours plus tard, Slumdog millionnaire), lui même iralandais. Ces ressemblances se trouves dans le rythme du film. On y retrouve aussi certains mêmes acteurs comme Kelly Macdonald et Shirley Henderson. Le seul défaut du film est la façon caméra épaule de filmer, ce qui est assez fatigant. La bande original est plutôt dynamique, tout comme celle de Trainspotting. INTERMISSION comporte très peu de scènes violentes et celles-ci sont peu sanglantes. Donc ce film peut être regardé par tout le monde.

Colin Farrell en malfrat

On trouve également de grande similitudes dans les affiches de INTERMISSION et de Trainspotting.

Les affiches comportent toutes deux des couleurs dominantes : le jaune et le orange. Une bande principale présente les personnages principaux. On a une impression de coupures. Le titre est disposé en bas de chaque affiche. Une citation de journal se trouve en haut des deux affiches.

Collin Farrell a interpreté pour la bande originale d'INTERMISSION la chanson "I fought the law" du groupe anglais The Clash.

Voici cette interpretation par Colin Farrell :

Dead man's shoes

Aujourd'hui je vais vous présenter un film que j'ai vu il y a peu de temps : DEAD MAN'S SHOES, réalisé par le britannique Shane Meadows (This is england, Somers town) en 2004. On retrouve dans ce thriller glauque Paddy Considine (The red riding trilogy, Hot Fuzz) et Toby Kebbell (Rock'n rolla).


Titre : Dead man's shoes
Réalisation : Shane Meadows
Acteurs : Paddy Considine, Toby Kebbell, Gary Stretch, Emily Aston ...
Année de sortie : 2004
Genre : Thriller

Synopsis : Après huit années d'absences, Richard et son frère cadet Andy, légèrement attardé, sont de retour dans leur ville natale. Une petite bande de dealeurs minables fait la loi, les mêmes qui quelques années auparavant avaient brutalisé Andy. Si Richard est revenu, c'est pour se venger. Commence alors une implacable croisade sanguinaire qui n'épargnera personne.

Infos utiles : Pour le tournage de DEAD MAN'S SHOES, Paddy Considine et Shane Meadows ont fait appel à des membres de leurs familles respectives : Craig Considine et Matt Considine d'une part, et Gill Meadows et Arthur Meadows d'autre part.

Ma critique : Dans DEAD MAN'S SHOES, Shane Meadows nous livre une vendetta glauque et sanglante. En effet, le but du film n'est pas de divertir tel un bon thriller choc, mais de faire réfléchir le spectateur. On catégoriserait plus ce film de "psychologique" que de "thriller". Le but du film de Meadows est d'attacher le spectateur à tous les personnages, que ce soit à l'homme qui se venge aux dealeurs sans pitiés, tout en passant par un homme attardé. Shane Meadows maîtrise cela parfaitement. Le spectateur aura tendance à s'attacher au héros qui se venge de son frère des hommes qui l'ont maltraité. Cependant le réalisateur choisit d'abord de nous montrer le point de vue des malfrats. Il sont d'abord montré comme de simple anglais qui fument et boivent. Richard (Paddy Considine) se met donc à traquer ces simples anglais qui, pour le spectateur sont pour le moment innocents. Celui ci trouve alors les agissements de Richard insensés. Lorsque Meadows nous apprend la vérité peu à peu à l'aide de flash back, nous découvrons alors pourquoi Richard agit avec tant de cruauté. Donc après s'être attaché aux "méchants", on parvient à s'attacher au "gentil". Mais celui ci agit avec une telle violence qu'au finale, on compatit presque avec ses ennemis. Notre avis ne cesse donc d'alterner tout au long du film. Qui est le bon ? Qui a raison ? Est-ce juste ? Niveau acteurs, DEAD MAN'S SHOES possède l'une des perles des acteurs britanniques : Paddy Considine. Il joue ici un homme désespéré, à moitié fou et à la fois rempli d'une rage et d'une violence incroyable. Il en arrive même à porter un masque à gaz pour éliminer ses victimes. Avant de les tuer, il échafaud un plan et joue avec ses victimes. Ce film aurait pu être une sorte de slasher. Mais Meadows tourne cette histoire en une histoire dramatique. Surtout du fait que Richard part se venger avec son propre frère, Andy, lui-même victime des malfrats. Toby Kebbell (Andy) joue plutôt bien "l'enfant" attardé sans surjoué son handicap. Il y a cependant dans le film un détail que j'apprécie peu, dont le réalisateur aurait pu s'abstenir. C'est une chose que l'on comprend seulement à la fin. Je ne la vous dévoilerez pas, pour vous laissez la "surprise". Le film est également très esthétique, malgré le fait que peu de technique est utilisé. La musique n'est pas constamment présente, ce qui soulage l'esprit et créer une ambiance glauque et réaliste. Le réalisateur montre de manière simple la campagne anglaise magnifique et très intéressante dans ce genre de film. Pour une fois le contexte n'est pas une grande ville américaine, mais un petit village anglais au milieu de la campagne. DEAD MAN'S SHOES ne prétend pas donner de morale, mais démontre juste la souffrance psychologique, la culpabilité et la rage des Hommes. 


Richard (Paddy Considine, à gauche) et Andy (Toby Kebbell, à droite)

Richard (Paddy Considine) qui effraie ses victimes
Paddy Considine a joué dans le clip de la chanson "Leave before the lights come on" du groupe anglais Arctic Monkeys, sortie en 2006.

Voici le clip : 


vendredi 17 juin 2011

Orange mécanique

Pour commencer, je vais faire une critique du film ORANGE MECANIQUE.


Titre : Orange mécanique
Réalisation : Stanley Kubrick
Acteurs : Malcolm Mcdowell
Année de sortie : 1971
Genre : Anticipation, drame

Synopsis : Au XXIème siècle, où règnent la violence et le sexe, Alex, jeune chef de bande, exerce avec sadisme une terreur aveugle. Après son emprisonnement, des psychanalystes l'emploient comme cobaye dans des expériences destinées à juguler la criminalité...


Infos utiles : ORANGE MECANIQUE est un film adapté d'un roman écrit par Anthony Burgess, "L'orange mécanique". Le film est interdit aux moins de 16 ans.


Ma critique : ORANGE MECANIQUE est tout d'abord MAGNIFIQUE. La façon de filmer de Kubrick est incroyable, les couleurs sont majestueuses, tout ça dans un cadre "d'ultra-violence" sur un air de Beethoven, qu'attendre de plus ? Comme dit Spielberg, "Dans les films de Kubrick, une fois qu'on a commencé a regarder, on ne peut plus s'arrêter". Et bien là c'est exactement ce phénomène de produit. Les 2h11 passe "ultra" vite. Aucun moment d'ennui ou de longueur (idem dans tous les films de Kubrick). La violence montrée n'est pas gratuite, elle est presque belle à regarder. Malcolm Mcdowell (Alex) est extraordinaire, il joue à la perfection. Kubrick utilise de nombreux procédés qui rendent le film puissant et envoûtant, comme des ralentis, des accélérés. Et le métrage fini majestueusement, qu'une envie m'est venu, de le revoir encore et encore...


Stanley Kubrick (à gauche) et Malcolm Mcdowell (à droite)

jeudi 16 juin 2011

BIENVENUE


Bonjour chers internautes, je viens de créer ce site pour vous faire partager mes critiques de cinéma.
Voici mes films préférés ou que j'adore, pour vous donner une idée de mes goûts :
- Orange mécanique, De Stanley Kubrick
- Trainspotting, De Danny Boyle
- Reservoir dogs, de Quentin Tarantino
- Massacre à la tronçonneuse, de Tobe Hooper
- L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, de Andrew Dominik
- Le lauréat, de Mike Nichols
- Zombie, de George A. Romero
- Bienvenue à Zombieland, de Ruben Fleischer
- Zodiac, de David Fincher
- Le mécano de la générale, de Buster Keaton
- Confessions d'un homme dangereux, de George Clooney
- Dead man's shoes, de Shane Meadows
- No country for old men, de John et Ethan Coen
- Nosferatu, de Friedrich W. Murnau
- Les associés, de Ridley Scott
- M le maudit, de Fritz Lang
- Moon, de Duncan Jones
- Animal Kingdom, de David Michôd
- Attack the block, de Joe Cornish
- The killer inside me, de Michael Winterbottom
- Le dernier sceau, de Ingmar Bergman
- Papa, de Maurice Barthélémy
- Cogan : killing them softly, de Andrew Dominik
- Killer Joe, de William Friedkin
...

Dans ce site vous trouverez donc toutes mes critiques classées par catégorie ou tout simplement par ordre chronologique de publication dans "toutes mes critiques". Je critique à la fois des films actuels, qui sortent au cinéma, mais aussi des anciens films. Vous pouvez également me contacter de plusieurs façon différentes dans la rubrique "Nous contacter".

Vous pourrez également lire certaines de mes critiques sur le site d'une amie : http://descharmantspetitsmonstres.blogspot.com/
Je vous invite donc à y aller, où vous pourrez y découvrir Photos, vidéos, actualité, cinéma, sorties ...