jeudi 23 février 2012

The ward

Bonjour chers lecteurs et lectrices ! Je vais vous parler aujourd'hui d'un film qui marque le retour de l'un des maîtres de l'horreur, John Carpenter, le réalisateur mythique des grands Halloween, The Thing ou encore de Assaut, qui revient avec une nouvelle histoire fantastique, celle de THE WARD.


Titre : The ward
Réalisation : John Carpenter
Acteurs : Amber Heard, Mamie Gummer, Danielle Panabaker, Laura-Leigh, Lyndsy Fonseca, Jared Harris...
Année de sortie : 2012
Genre : Horreur

Synopsis : En 1966, Kristen, une jeune femme, se retrouve enfermée dans l’hôpital psychiatrique de North Bend, dans l'Oregon, après avoir été retrouvée près d'une ferme abandonnée qu'elle venait d'incendier. Arrivée la nuit, les pensionnaires de l'hôpital sont victimes de mystérieuses disparitions. La jeune femme se retrouve piégée et perdue entre ces murs, à devoir affronter un mauvais-esprit. Mais alors que le danger se fait de plus en plus pressant elle va comprendre à quel point ce fantôme est maléfique, bien plus que tout ce qu'elle aurait pu imaginer.

Infos utiles : THE WARD est le premier film de John Carpenter depuis Ghosts of Mars, réalisé en 2001. Le film a été tourné dans un hôpital désaffecté.

Ma critique : John Carpenter n'avait pas réalisé de films pendant dix ans, si on ne compte pas ses épisodes de la série Masters of Horror, dont le ridicule - tout comme son titre - La fin absolue du monde. Le sois-disant créateur du slasher revient en forme avec THE WARD, et réalise ici l'une des ses meilleures oeuvres. Le film débute avec un super générique tranchant, dans tous les sens du terme, dont les noms et des images d'hôpitaux psychiatriques apparaissent derrière des morceaux de verre en mouvement, sur une superbe musique, propre au film, qui restera par la suite dans la tête, mais qui n'est malheureusement pas signée Carpenter, pourtant connu pour faire la musique de ses longs-métrages, comme le thème mythique d'Halloween. Carpenter réalise avec THE WARD un film doux et linéaire, dans une belle reconstitution colorée des années 60. Le réalisateur, comme à son habitude, adopte une mise en scène vide et sans véritable fond, dont je n'adhère pas spécialement, mais qui forme tout de même le charme de sa mise en scène, et qui a un véritable sens dans ce film. C'est avec THE WARD que John Carpenter parvient a confirmer son talent. Au lieu d'un film d'horreur plein d'action et de rebondissements se voulant originaux, qui finissent ordinaires, le réalisateur adopte une mise en scène ordinaire et peu personnelle afin de rendre le film original. Le "fantôme" surgit tranquillement de ses cachettes et tue ses victimes sans précipitation, dans un calme incroyable. Carpenter innove dans une ambiance et un rythme de film encore jamais adopté. De plus le physique de la créature est simple, à l'image du monstre pur que l'on imagine sous notre lit la nuit, mais très réaliste et crédible, sachant titiller nos peurs les plus profondes, avec des effets spéciaux et des effets gore saisissants, signés le grand Gregory Nicotero, fidèle maquilleur de la série The walking dead. On retrouve dans THE WARD un grand casting de filles, autre innovation chez Carpenter, ayant réalisé que des films de "garçons". On retrouve cinq jeunes filles, dont la ravissante et talentueuse Amber Heard (Hell driver, Bienvenue à Zombieland), qui nous avait séduit par son charme et jeu d'actrice dans All the boys love Mandy Lane, de Jonathan Levine, qui livre ici un rôle surprenant, dont on a du mal à s'y faire au départ, mais volontairement de sa part. On retrouve également dans le film la belle Lyndsy Fonseca, petite amie du héros de l'excellent Kick-Ass, Mamie Gummer (Hôtel Woodstock, La brûlure), Danielle Panabaker (The crazies, Piranha 3DD) et Laura-leigh. On retrouve dans le seul rôle masculin Jared Harris (Inside, L'Etrange histoire de Benjamin Button). THE WARD mène vers une fin qui on l'espère depuis le début nous dévoilera une explication rationnelle, mais qui nous livre finalement un twist final décevant, John Carpenter s'abandonnant aux facilités scénaristiques et à la mode actuelle du twist final, comme l'avait fait Martin Scorsese avec Shutter Island, procédé beaucoup trop déjà-vu, et décevant de la part du maître de l'horreur. On aurait préféré une fin traditionnelle et la révélation d'une véritable énigme dont on semble mêlé depuis le début du film. Le réalisateur se rattrape malgré tout dans la façon de traiter ce twist final, à la manière d'un conte horrifique qui se termine, et avec un plan final suivit d'un générique de fin accompagné de la superbe bande originale du film.

Cliquez ICI pour visiter le site officiel de THE WARD

Amber Heard


John Carpenter dirigeant Amber Heard

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