mardi 30 août 2011

Hell driver

Bonjour ! Ou plutôt bonsoir, vu à qu'elle heure j'écris cet article. Je viens de visionner le film HELL DRIVER, réalisé par Patrick Lussier (Meurtres à la Saint-Valentin) et sorti en mars dernier. On y retrouve Nicolas Cage (Les associés, KICK-ASS), qui a de nouveau des ennuis avec l'enfer depuis Ghost rider et la belle actrice en début d'une prometteuse carrière, Amber Heard (All the boys love Mandy Lane, Bienvenue à Zombieland).


Titre : Hell driver
Réalisation : Patrick Lussier
Acteurs : Nicolas Cage, Amber Heard, William Fichtner, Billy Burke, David Morse, Katy Mixon...
Année de sortie : 2011
Genre : Action

Synopsis : Milton est revenu des enfers pour retrouver sa fille et petite fille, prête à être sacrifiée par des fanatiques. Poursuivi du Colorado à la Louisiane par le Comptable, Milton n'a que trois jours pour accomplir sa mission, aidé par une belle blonde bien terrestre.

Infos utiles : Patrick Lussier a débuter dans le cinéma comme monteur, notamment dans un grand nombre de films d'horreur, comme ceux de Wes Craven. Les amateurs de voitures pourront reconnaitre dans le film une Dodge Charger 1969, une Chevelle 1971, une Riviera 1964 et une Chevy 1957, ainsi qu'un prototype Morgan, de nombreux camions, une lincoln, un camion-citerne et une Hyundai Sonata.

Ma critique : En regardant la bande-annonce, elle me semblait être une sorte de pastiche de série Z et des films d'actions des années 70, dans la lignée de Machete, de Robert Rodriguez, et des films de Tarantino. Eh bien HELL DRIVER est comme tel. Le film de Patrick Lussier n'est pas à prendre au sérieux mais bien au second degré. C'est certes un film d'action, mais construit avec humour. On retrouve un Nicolas Cage aux allures ridicules, avec des airs d'homme-qui-n'a-peur-de-rien, toujours en hommage aux séries Z, tout comme Machete. Bien sûr il est entouré de toute une ribambelle de jolies jeunes filles toutes folles de lui, malgré son look ringard. On retrouve aussi la pétillante et énergique Amber Heard, qui progresse petit à petit dans sa carrière d'actrice. Le film débute avec une sorte de présentation du héros, intégrant le film peu à peu. Le réalisateur nous livre une grande scène d'action annonçant la suite du film. Les scènes d'actions sont plutôt impressionnantes dans la majorité des cas, qui sont principalement des cascades de voitures, sans oublier de préciser que le film a été tourné pour la 3D, et que l'on peut remarquer tout au long du film quelques effets que l'on devine destinés à la 3D. J'ai regardé le film en 2D, ce qui me permet d'affirmer cela. La 3D ne fait pas, comme souvent, effet dans tous les longs-métrages, mais dans HELL DRIVER elle semble faire bon effet, avec des objets et des balles qui volent à grande vitesse vers le spectateur. Le film est étonnamment gore, des mains et jambes qui giclent, le sang qui jaillit des corps quand ceux-ci se prennent des rafales de balles. Il contient également de la nudité. Pourtant le film est seulement interdit au moins de 12 ans. A un certain moment, Patrick Lussier fait allusion au Kill Bill de Quentin Tarantino, avec une scène de tuerie dans une église, au bord de la route. La bande originale du film est décevante, et surplombe le film. Pour ce qui est de la qualité du film, l'image est belle et lumineuse et les couleurs sont vives. Le film n'est certes pas un chef-d'oeuvre, ni un film à voir et revoir, mais il est divertissant et reste un bon film d'action et d'humour.

Amber Heard et Nicolas Cage























Amber Heard

mercredi 24 août 2011

Tueurs-nés

Bonjour ! Aujourd'hui je vais vous parler de TUEURS-NÉS, un film américain réalisé en 1994 par Oliver Stone (Platoon, Wall Street) avec un scénario signé Quentin Tarantino (Reservoir dogs, Pulp fiction, Kill Bill).
Pour ce qui est du "genre" du film, j'ai eu du mal à le placer dans une catégorie. Je l'ai donc placé dans la catégorie "action" car il ne s'avère pas être un film dramatique ni un film policier.


Titre : Tueurs-nés
Réalisation : Oliver Stone
Acteurs : Woody Harrelson, Juliette Lewis, Robert Rowney JR, Tommy Lee Jones, Tom Sizemore...
Année de sortie : 1994
Genre : Action

Synopsis : Quelle aubaine pour les médias que le couple formé par Mickey et Mallory Knox ! Ils sont beaux, jeunes et amoureux. Mais ce sont surtout de dangereux assassins qui tiennent la police en échec. Monopolisant la télé, la radio, les journaux, ils vont devenir, l'espace de quelques semaines, des héros pour le peuple américain...

Infos utiles : TUEURS-NÉS a déclenché de vives polémiques lors de sa sortie en France et aux Etats-Unis, souvent accusé d'utiliser l'ultra-violence qu'il entend dénoncer à des fins spectaculaire et mercantile. Les personnages de Mickey et Mallory sont inspirés d'un véritable couple de tueurs, Charles Starkweather et Caril Fugate, qui sévirent aux Etats-Unis en 1958, responsables de 11 meurtres dans 5 états des Etats-Unis. L'acteur Michael Madsen avait été envisagé pour incarner Mickey. Il aurait refusé sur les conseils de Quentin Tarantino, qui venait de le diriger dans son Reservoir dogs.

Ma critique : Je m'attendais avec TUEURS-NÉS certes à un film violent comme sait les faire Oliver Stone et muni d'une mise en scène endiablée et folle, mais pas dans un style si Tarantinesque. Je pense d'ailleurs que sa contribution est de trop. Oliver Stone jongle avec outrance avec des effets visuels, des changements de couleurs et des mouvements de caméra qui donnent le mal de mer. On ne reconnait donc plus le style de mise en scène du réalisateur de Platoon. Même sans savoir que Tarantino avait écrit le scénario, on sent beaucoup trop sa présence. On remarque d'ailleurs que certains films on pu s'inspirer de la mise en scène de TUEURS-NÉS, comme Las Vegas parano, de Terry Gilliam (Brazil), pour les scènes de voitures aux décors absurdes et comme Kill Bill, de Quentin Tarantino, pour tous ces changements de couleurs, de qualité d'image et même les inutiles rajouts de séquences de dessins animés. Effectivement, dans TUEURS-NÉS, Stone alterne entre la couleur, le noir et blanc, des qualités d'images plus ou moins granuleuses, des teintes, rouges et vertes par exemple, des intégrations d'images, subliminales ou non et du dessins animés. Cela rend le film quasi insupportable et empêche le spectateur de s'accrocher et casse le rythme effréné que pourrait avoir le film. Du moins jusqu'à la moitié du film, où Stone lâche tous ces effets pour nous livrer une mise en scène plus claire et plus agréable aux yeux du spectateur. On reconnait d'ailleurs plus le style de Oliver Stone, et moins celui de Tarantino. Ce qui est bénéfique. C'est d'ailleurs une des raisons qui ne me fait pas détester ce film. L'idée est plutôt intéressante et le film porte tout son charme grâce au super casting dont il bénéficie. On retrouve dans cet espèce de Bonnie and Clyde violent des acteurs comme le génialissime Woody Harrelson (No country for old men, Bienvenue à Zombieland), avec son visage incroyable et sachant jouer tout à la fois un psychopathe et faire hurler de rire dans Bienvenue à Zombieland. On retrouve aussi la juste Juliette Lewis (Une nuit en enfer, Bliss), Robert Downey JR (Iron Man, Zodiac), dans l'un de ses premiers rôles marquants, qui joue d'ailleurs ici extrêmement bien la transformation psychologique instantanée d'un homme, Tommy Lee Jones (No country for old men, Men in black), en vieil homme excité à la coupe digne de Ace Ventura et Tom Sizemore (Il faut sauver le soldat Ryan, La chute du Faucon Noir) aux airs de Michael Madsen. TUEURS-NÉS est donc un film plein d'adrénaline, qui ne laisse au spectateur aucune minute de repos, qui se range donc malheureusement plus du côté de Tarantino que de Stone, même si il s'avère beaucoup mieux que certains des films du réalisateur de Kill Bill.

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Woody Harrelson et Juliette Lewis 





















1ère image : Woody Harrelson
2ème image et 3ème image : Woody Harrelson et Robert Downey JR
4ème image : Woody Harrelson

dimanche 21 août 2011

PAUL

Bonjour à tous ! Je vais vous parler d'une comédie, qui a reçu de nombreuses critiques mitigées lors de sa sortie au cinéma. Cette comédie, PAUL, est le quatrième long-métrage de Greg Mottola, réalisateur de Super grave et de Adventureland : un job d'été à éviter.


Titre : PAUL
Réalisation : Greg Mottola
Acteurs : Simon Pegg, Nick Frost, Jason Bateman, Kristen Wiig, Bill Hader, Joe Lo Truglio...
Année de sortie : 2011
Genre : Comédie

Synopsis : Paul, un extra-terrestre, collabore avec le gouvernement américain depuis des années. Ces derniers, n'ayant plus besoin de ses services, décident de s'en débarrasser. Paul parvient à s'échapper et tombe sur deux amateurs de science-fiction qui sillonnent les routes en caravane.

Infos utiles : La voix de l'extra-terrestre pour la version anglaise du film est celle de Seth Rogen (Délire express, The Green Hornet) et pour le version française est celle de Philippe Manoeuvre, le rédacteur en chef du magasine Rock and Folk.

Ma critique : Pour la cinquième fois, le superbe duo Simon Pegg (Cadavre à la pelle) et Nick Frost (Good morning England) se retrouvent devant l'écran, après les excellents Shaun of the dead et Hot Fuzz, tous deux mis en scène par Edgar Wright (Scott Pilgrim vs the world). Le projet était donc prometteur. Mais le résultat est malheureusement décevant et le film ne renoue pas avec les talents humoristiques du duo. L'idée y est, mais est extrêmement mal exploitée. Les gags sont là, en quantité suffisante, mais pas au bon moment, pas placés comme il le faut et le déclencheur de rire ne fonctionne pas. On rit quand même de temps en temps, mais pas suffisamment par rapport au nombre de gags. La construction du film est trop classique et stricte pour un film se voulant délirant. On retrouve des gentils et des méchants, des scènes sentimentales au milieu et surtout à la fin du film, ce qui casse le rythme, et le film se termine par un Happy End classique. Donc rien de nouveau dans cette comédie simpliste qui reste malgré tout un film sympathique et divertissant. Le film rend également un assez bon hommage aux films de science-fiction. Pour ce qui est des graphisme de Paul, l'extra-terrestre, ils sont plutôt réussis. On oublie qu'il s'agit d'images de synthèses et que les acteurs parlent dans le vide. Le physique du "petit homme vert" est simple, à l'instar des grands classiques de la science-fiction. Mottola joue d'ailleurs avec cela, en prétendant que le cinéma s'est inspiré de Paul pour le physique des extra-terrestre, ce qui est judicieux.

De gauche à droite : John Carroll Lynch, Nick Frost, Kristen Wiig, Simon Pegg et Jason Bateman


Les différents films et séries où se retrouvent Nick Frost et Simon Pegg :

La séries britannique Les allumés, crée par Edgar Wright et diffusée en 1999 et 2001 :

Nick Frost (à gauche) et Simon Pegg (à droite)
Le film britannique Shaun of the dead, réalisé par Edgar Wright en 2004 :

Nick Frost (à gauche) et Simon Pegg (à droite) découvrant le premier zombie du film
Le film britannique Hot Fuzz, réalisé par Edgar Wright en 2007 :

Nick Frost (à gauche) et Simon Pegg (à droite) en pleine tuerie dans un supermarché
Le film britannique et américain PAUL, réalisé par Greg Mottola en 2011 :

Nick Frost (à gauche) et Simon Pegg (à droite) découvrant Paul
Le film d'animation américain Les aventures de Tintin : Le secret de la licorne, réalisé par Steven Spielberg en 2011 et qui sortira le 26 octobre 2011 en France :

Simon Pegg (à gauche) et Nick Frost (à droite) seront les Dupont et Dupond dans le film d'animation de Spielberg

jeudi 18 août 2011

127 heures

Bonjour ! Me voila de retour de vacances, où je ne pouvais écrire de critiques. Je viens de visionner le film 127 HEURES, dont je vais vous parler. 127 HEURES est un film réalisé par Danny Boyle (Trainspotting, 28 jours plus tard, Une vie moins ordinaire) avec James Franco (Trilogie Spiderman, La planète des singes). On y suit les aventures désastreuses d'un randonneur, adaptées d'un fait divers survenu en 2003.


Titre : 127 heures
Réalisation : Danny Boyle
Acteurs : James Franco, Amber Tramblyn, Kate Mara, Clémence Poésy, Kate Burton...
Année de sortie : 2011
Genre : Drame

Synopsis : En 2003, Aron Ralston, jeune alpiniste expérimenté, se retrouve coincé dans un canyon de l'Utah, son bras sous un rocher. Il est seul et n'a prévenu personne de son excursion. Il mettra 127 heures à prendre la plus grave décision de toute sa vie.

Infos utiles : 127 HEURES est fondé sur l'accident d'Aron Ralston, un randonneur américain qui s'était retrouvé coincé pendant 127 heures dans un canyon près de Moab dans l'Utah, en 2003. En 2006, dès la publication du livre "Plus fort qu'un roc" retraçant son épreuve, Danny Boyle l'a approché pour adapter son histoire au cinéma. Pour préparer son rôle dans 127 HEURES, James Franco s'est entretenu pendant des heures avec Aron Ralston, le randonneur à qui cette histoire est arrivée.

Ma critique : J'attends chaque film de Danny Boyle avec impatience. Le réalisateur de Slumdog Millionnaire et de La Plage innove de film en film. Après avoir puisé dans la science- fiction, le film d'horreur, la comédie et le drame, il s'essaye au biopic. Et c'est un pari plutôt réussi. Le film débute par un générique sublime, l'écran étant divisé en trois parties avec des images et des couleurs magnifiques, puis tout en suivant le héros (James Franco), Boyle offre au spectateur des plans des canyons par hélicoptères époustouflants et des couleurs hallucinantes. Le spectateur est alors à l'aise devant ces images, à l'insu de l'horreur qui va suivre. Le drame arrive si vite que l'on est aussi abasourdit que le protagoniste. Celui-ci est joué avec brio par James Franco, qui méritait bien l'oscar auquel il était nominé. Franco joue avec un réalisme surprenant un personnage inhabituel par rapport à ses rôles précédents. Il atteint des limites que seuls de bons acteurs peuvent atteindre, sans tomber dans l'absurde ou le ridicule. On retrouve également la trop rare Clémence Poésy (Heartless, Bons baisers de Bruges, Harry Potter et la coupe de feu). 127 HEURES est certes pas le meilleur film du réalisateur de Trainspotting, mais il vaut le détour. Il reste plus qu'à attendre le prochain chef-d'oeuvre de Danny Boyle, qui sera je l'espère, "28 mois plus tard" ...


Voici une des chansons de la Bande Originale du film, intitulée "Never hear surf music again", du groupe Free Blood :



James Franco dans le Canyon de l'Utah