Titre : Splinter
Réalisation : Toby Wilkins
Acteurs : Shea Whigham, Jill Wagner, Paulo Costanzo, Rachel Kerbs, Laurel Whitsett, Charles Baker...
Année de sortie : 2009
Genre : Horreur
Synopsis : Pris au piège dans une station service par un parasite qui transforme ses hôtes en d'horribles créatures épineuses, un jeune couple et un prisonnier en cavale doivent trouver un terrain d'entente pour échapper à une mort atroce...
Infos utiles : SPLINTER a été nommé pour le Grand Prix et le Prix du Public lors du Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2009.
Ma critique : A mi-chemin entre The thing (de John Carpenter) et Reeker (de Dave Payne), SPLINTER se place parmi les nombreux DTV à petits budgets, dans lesquelles on trouve parfois de merveilleuses surprises. Ça aurait pu être le cas du film de Toby Wilkins, avec des effets spéciaux efficaces et une ambiance particulièrement morbide, mais cassés par une mise en scène maladroite et un scénario bancale. Déjà l'histoire malfrats et gentils contre un méchant monstre est largement déjà-vu et est ici particulièrement invraisemblable, comme simple justification facile de la présence du pistolet et de l'explication expédiée du virus par l'un des otages, qui se trouve être comme par hasard biologiste ! Le film annonce donc aux spectateurs des scènes téléphonées.
De plus, la première scène de meurtre est très mal filmée, probablement par un caméraman parkinsonien, afin de dissimuler des effets spéciaux approximatifs. Mais il suffit d'être patient pour en fait découvrir une superbe scène dans laquelle on découvre une espèce de cadavre, filmé en plongée - on oublie ici l'image mouvementée - qui va en fait faire se réveiller la créature en lui. C'est à partir de ce moment que l'ambiance de SPLINTER s'installe. A part des scènes totalement ridicules, vont suivre des scènes effrayantes ne lésinant pas sur le sang, dans lesquelles le monstre se déchaîne, avec une démarche si irréelle qu'elle s'avère effrayante.
Wilkins nous livre des dialogues futiles et des incohérences scénaristiques - lorsque le bras d'un des protagonistes est infecté et oublié du scénario après son amputation, alors qu'il devrait s'animer - mais qui sont au service de quelques scènes dans lesquelles le monstre apparaît, une belle création d'effets de maquillages conçue par le réalisateur même.
On retrouve dans SPLINTER Shea Whigham (Machete, Les seigneurs de Dogtown), seul acteur "star" du film, qui même si il est le seul à pouvoir apporter de la crédibilité au film, est mal dirigé et ses répliques ainsi que son personnage ne jouent pas en sa faveur, étant donné qu'il se révèle être en fait un bien gentil gangster américain. Le film s'achève par une morale à l'américaine comme on peut s'y attendre dès la moitié du film.
SPLINTER est à retenir juste pour le design de sa créature et pour certaines superbes images dans laquelle elle apparaît, même si l'explication de son origine est omise.
Paulo Costanzo |
Super plan d'ensemble de la créature, ne lésinant pas sur le gore ! |
Centième critique !
Il s'agit de ma centième critique ! Voila plus d'un an et huit mois que je publie mes critiques et partage ma passion avec toujours autant de plaisir. N'hésitez pas à contribuer à la bonne continuation de mon blog en me proposant des idées, en donnant votre avis, en signalant des incohérences ou en me posant des questions, et venez fêter ces cent critiques sur la page Facebook de LHmovies, en CLIQUANT ICI (pas besoin d'être inscrit pour consulter la page !)
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