mardi 19 juin 2012

Les boloss

Bonjour ! Je vais vous parler aujourd'hui de la comédie LES BOLOSS, réalisée en 2011 par Ben Palmer, le réalisateur des saisons 2 et 3 de The inbetweeners, la série dont le film s'inspire, avec les mêmes acteurs.


Titre : Les boloss
Réalisation : Ben Palmer
Acteurs : Simon Bird, Joe Thomas, James Buckley, Blake Harrison, Lydia Rose Bewley, Laura Haddock, Jessica Knappet, Tamla Kari, Emily Head, Anthony Head...
Année de sortie : 2011
Genre : Comédie

Synopsis : 4 garçons partent ensemble en vacances en Crète. 1 seul objectif : sea, sex and sun... and sex !

Infos utiles : Anthony Head, qui joue le père de Will, est le père de l'actrice Emily Head qui interprète Carli, et se retrouvent tous les deux dans LES BOLOSS. Le tournage du film a principalement eu lieu en Crète. Quelques séquences ont été tournées à Majorque, plus particulièrement celles de la fête.

Ma critique : Malgré un titre français ringard, au lieu de The inbetweeners en VO, comme pour la série, dans le but d'attirer les foules d'ados dans les cinémas, il ne faut pas se fier aux apparences avec LES BOLOSS. Adapté d'une superbe série britannique peu connue en France, le film s'avère être une belle surprise qui, au lieu d'être mis en parallèle avec les comédies à succès américaines du producteur Judd Apatow (SuperGrave, 40 ans, toujours puceau) en dépasse même le niveau sur certaines points. Série et adaptation au cinéma faisant rarement bon ménage, ici il n'y a pas d'inquiétudes à se faire, étant donné que le film est réalisé par le metteur en scène de la saison 2 et 3 de The inbetweeners et que l'on retrouve les acteurs récurrents, soit quatre jeunes adolescents amis depuis le lycée jusqu'à leur entrée en fac, avant des vacances en Crète dans le but de chasser des "pussy", d'où leurs ridicules t-shirts "Pussy Patrol". Le film a comme but d'achever les années de lycée des quatre personnages dans une sorte d'épisode final, que le réalisateur voulait exclure de la série, afin de marquer cette rupture. Cependant le film peu tout à fait être regardé sans aucune connaissance de la série. LES BOLOSS commence donc avec une brève présentation implicite des quatre garçons, avec notamment une scène d'ouverture très drôle, où l'on retrouve Anthony Head, le fameux et inoubliable Giles de la série Buffy contre les vampires (créée par Joss Whedon) discutant avec l'un des adolescents. Suivent alors des scènes hilarantes comme l'une où l'un se fait plaquer et un autre se fait surprendre en train de naviguer sur des sites interdits alors qu'on lui annonce le décès de son grand-père, ce qui va d'ailleurs être l'une des causes du voyage grâce à l'argent obtenu du grand-père, à croire que la mort de celui-ci est bénéfique pour les jeunes gens ! Après leurs départ, les nombreuses péripéties peuvent commencer, comme la découverte de leur hôtel délabré et miteux, l'interrogation sur un objet non-identifié - un lavabo pour enfants ou des toilettes ? -, la venue de personnages secondaires et pleins d'autres encore. Palmer nous livre avec LES BOLOSS plus d'1h30 d'un humour sale et anglais, comme seuls eux savent le faire, mais avec une certaine finesse et sans aucune complaisance ni vulgarité, à l'inverse des comédies américaines comme American Pie (De Paul Weitz), qui semblent au premier abord hilarante mais qui finissent toujours par installer chez le spectateur un certain malaise et dégoût. Les comédies sur le sexe ne riment pas forcément avec vulgarité, ce film le prouve. De plus le long-métrage se dispense de toute moralité, typique des américains, en brisant chaque moment d'émotion avec un gag efficace. Mais Ben Palmer ne dénigre et n'humilie jamais totalement ses personnages, bien au contraire. Il les dénude - au sens propre comme au sens figuré - de tous préjugés moral et privilégie l'entente entre le groupe d'amis et leurs choix face à leurs désirs amoureux et sexuels. On retrouve dans LES BOLOSS les quatre acteurs principaux, tous incroyables et différents, aussi drôle l'un que l'autre : Simon Bird, le binoclard et chef de groupe, qui place toujours ses phrases là où il le faut (pas), Joe Thomas, le romantique raté, qui s'apparente à l'adolescent le plus "normal", James Buckley, à la coupe indescriptible et surnaturelle, toujours à la recherche d'une fille et Blake Harrison, qui cache bien son jeu mais toujours à côté de la plaque. LES BOLOSS est une véritable comédie à l'anglaise, qui sort du lot, où l'on rigole vraiment, enfin, ce qui pardonne les quelques petites longueurs vers la fin. On en redemande !

De gauche à droite : James Buckley, Blake Harrison, Joe Thomas et Simon Bird,
buvant la fameuse boisson "Aquarium"



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