NI LE CIEL NI LA TERRE avait toute sa place à L'Étrange Festival 2015, où il était présenté en compétition. En effet, le premier long-métrage de Clément Cogitore, est étrange, dans le bon sens du terme.
Cliquez ici pour accéder au dossier de presse en format PDF du film et retrouvez des extraits de NI LE CIEL NI LA TERRE sur la page Facebook de LHmovies.
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Titre : Ni le ciel ni la terre
Réalisation : Clément Cogitore
Scénario : Clément Cogitore, Thomas Bidegain
Acteurs : Jérémie Renier, Kévin Azaïs, Swann Arlaud, Marc Robert, Finnegan Oldfield, Clément Bresson, Sâm Mirhosseini, Edouard Court...
Sortie en salles : 30 septembre 2015
Genre : Thriller
Synopsis : Lors d'une mission de surveillance en Afghanistan, les hommes du capitaine Bonassieur disparaissent mystérieusement tandis que la situation dégénère petit à petit avec la population locale.
Ma critique : Avec son premier film, Clément Cogitore réalise un film de guerre, mais pas sur la guerre à proprement parler. En effet, même si le film nous présente la situation de soldats français en Afghanistan, il dévie sur un autre axe narratif que celui propre au genre du film de guerre. NI LE CIEL NI LA TERRE est probablement le premier film français sur la guerre d'Afghanistan, et le premier film de guerre français à se détacher du point de vue historique pour aborder le fantastique. Il faut donc saluer par-là l'audace de Cogitore, qui nous offre du nouveau au sein d'une production française galvaudée, et qui s'attaque à un sujet bien contemporain.
Le film frappe d'abord, dans ses premières scènes, par son réalisme. La tension est palpable: la peur d'être vu sans voir, d'être épier constamment par un ennemi invisible. Comme dans La Colline a des yeux du Français Alexandre Aja, le paysage rocailleux se révèle hostile et propice à la dissimulation. Cogitore nous offre de magnifiques scènes de visions nocturnes, et joue malicieusement avec la temporalité, entre la nuit et le jour.
Le film, de manière métaphorique, explore les peurs de la guerre à travers celles d'une autre menace. Une menace imperceptible et informe, un Mal qui atteint les soldats un à un en se propageant comme un virus sans en être un. Les scènes de visions nocturnes en vue subjective renvoient à la technique du found footage, qui vise, notamment dans les films sur le paranormal, à capter ce qui n'est pas visible le jour, des entités invisibles. Ainsi, on passe son temps à scruter l'écran, non plus par peur de voir l'ennemi, mais de voir surgir un danger imperceptible. La guerre, comme le fantastique et la religion, dépasse l'être humain. Ici, l'inconnu est un danger, plus encore une menace. Clément Cogitore ne nous donne aucune réponse, il n'apporte que des questionnements tout au long du film, à travers de véritables scènes de tensions. Diabolique et infernal, NI LE CIEL NI LA TERRE est un huis-clos en plein désert.
On retrouve dans ce conte fantastique Jérémie Renier, plein d'humanité et tout à fait crédible dans le rôle d'un chef de troupe dont l'autorité est remise en question par une entité qui le dépasse. Sous son égide, on retrouve la jeune génération du cinéma français : Swann Arlaud (Xanadu, Les Anarchistes) et Kevin Azaïs, révélé par son rôle dans Les Combattants (de Thomas Cailley). Les deux sont touchants dans la peau de personnages ambigus, à la fois vulnérables et impliqués dans la quête de vérité.
Clément Cogitore nous livre de véritables scènes de tension. Entre poésie et prosaïsme, NI LE CIEL NI LA TERRE est un thriller métaphysique et terrifiant, un film français atypique qui nous donne envie de croire en Clément Cogitore.
Le film frappe d'abord, dans ses premières scènes, par son réalisme. La tension est palpable: la peur d'être vu sans voir, d'être épier constamment par un ennemi invisible. Comme dans La Colline a des yeux du Français Alexandre Aja, le paysage rocailleux se révèle hostile et propice à la dissimulation. Cogitore nous offre de magnifiques scènes de visions nocturnes, et joue malicieusement avec la temporalité, entre la nuit et le jour.
Le film, de manière métaphorique, explore les peurs de la guerre à travers celles d'une autre menace. Une menace imperceptible et informe, un Mal qui atteint les soldats un à un en se propageant comme un virus sans en être un. Les scènes de visions nocturnes en vue subjective renvoient à la technique du found footage, qui vise, notamment dans les films sur le paranormal, à capter ce qui n'est pas visible le jour, des entités invisibles. Ainsi, on passe son temps à scruter l'écran, non plus par peur de voir l'ennemi, mais de voir surgir un danger imperceptible. La guerre, comme le fantastique et la religion, dépasse l'être humain. Ici, l'inconnu est un danger, plus encore une menace. Clément Cogitore ne nous donne aucune réponse, il n'apporte que des questionnements tout au long du film, à travers de véritables scènes de tensions. Diabolique et infernal, NI LE CIEL NI LA TERRE est un huis-clos en plein désert.
On retrouve dans ce conte fantastique Jérémie Renier, plein d'humanité et tout à fait crédible dans le rôle d'un chef de troupe dont l'autorité est remise en question par une entité qui le dépasse. Sous son égide, on retrouve la jeune génération du cinéma français : Swann Arlaud (Xanadu, Les Anarchistes) et Kevin Azaïs, révélé par son rôle dans Les Combattants (de Thomas Cailley). Les deux sont touchants dans la peau de personnages ambigus, à la fois vulnérables et impliqués dans la quête de vérité.
Clément Cogitore nous livre de véritables scènes de tension. Entre poésie et prosaïsme, NI LE CIEL NI LA TERRE est un thriller métaphysique et terrifiant, un film français atypique qui nous donne envie de croire en Clément Cogitore.
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