dimanche 1 janvier 2012

Hollywoo

Bonjour ! Je vous souhaite à tous une bonne année 2012 ! Retrouvez les 10 coups de coeur des films de l'année 2011 sur la page facebook de LHmovies en cliquant ICI.
Je vais vous parler de HOLLYWOO, une comédie française réalisée par Frédéric Berthe (Nos 18 ans, RTT) et Pascal Serieis.


Titre : Hollywoo
Réalisation : Frédéric Berthe et Pascal Serieis
Acteurs : Florence Foresti, Jamel Debbouze, Nicki Deloach, Muriel Robin, Sophie Mounicot, Jeff Roop...
Année de sortie : 2011
Genre : Comédie

Synopsis : Jeanne est la doubleuse française d'une actrice américaine qui joue dans une série télé à succès. Mais le jour où l'actrice américaine pète les plombs et annonce la fin de sa carrière, la vie de Jeanne bascule à son tour... Plus de travail, plus de revenu, plus rien... A moins que... A moins qu'elle ne prenne son destin en mains et ne tente à priori l'impossible : partir à Los Angeles, rencontrer la star américaine et la convaincre de reprendre la direction des plateaux de tournage... Sur place, après quelque galères, elle croise la route d'un certain Farres qui lui ouvrir les portes du monde merveilleux mais un peu compliqué de Hollywood.

Infos utiles : A l'origine, le rôle masculin d'HOLLYWOO avait spécialement été pensé pour Manu Payet (L'amour c'est mieux à deux, Les aventures de Philibert, capitaine puceau). Florence Foresti est la co-scénariste du film.

Ma critique : HOLLYWOO paraissait être un bon projet étant donné les deux acteurs principaux, Florence Foresti, qui s'avérait très drôle dans son spectacle Mother Fucker et Jamel Debbouze, excellent tant dans ses "one man show" que dans la série H, dont Frédéric Berthe est le réalisateur de la saison 4. De plus le tournage avait lieu aux Etats-Unis et avec une grappe d'acteurs américains. Bien entendu, à l'instar de la plupart des films français actuels, HOLLYWOO est une énorme déception. Foresti et Debbouze confirme leur non-talent d'acteur, surjouant leur personnage dans toutes les situations possibles. Ces deux acteurs sont de plus très mal dirigés. Debbouze pourrait se rattraper en jouant son personnage habituel mais tente au lieu de cela de jouer un personnage différent, fade. Les gags sont poussés à la limite du supportable, avec des scènes beaucoup trop longue afin de bien faire comprendre au spectateur le sens de la blague, quand celui-ci est présent. Les dialogues sont principalement composés de "franglais", dont le niveau de langue de Foresti et Debbouze est si faible que celui-ci devient improbable et rend le film absolument pas crédible. L'histoire est inintéressante et absente de rebondissements, avec un semblant de rythme à l'américaine mais évidemment mal dirigé, sous une musique omniprésente encore une fois à l'américaine remplie de violons crispants. Ajouter des acteurs américains dans une comédie française n'est pas une idée si intelligente, puisque l'on remarque le grand décalage entre le jeu des acteurs français et celui des américains, dont même dans l'une des pires comédies françaises ceux-ci parviennent à sauver quelque peu le film. Nikki Deloach (Love, et autres drogues, An american Carol) et Jeff Roop (La possession de Paul Twist, Fatale séduction) sont certes mal dirigés, mais possèdent un véritable jeu d'acteur qui s'oppose à celui des deux comiques français. Jeff Roop est d'ailleurs l'un des personnages les plus intéressant et drôle du film, malgré son rôle minime. On retrouve aussi avec surprise Sophie Mounicot (H, La robe du soir), qui s'avère plutôt drôle, malgré la direction de Berthe. La scène d'ouverture d'HOLLYWOO, le générique, est cependant très drôle, avec une Florence Foresti jouant Foresti, chantant dans sa voiture et conduisant comme une hystérique dans la rue. Evidemment, Berthe va introduire une histoire d'amour entre Debbouze et Foresti, sans intérêt, absolument pas crédible et jouée par des acteurs comiques, qui donne un résultat déplorable. HOLLYWOO est donc l'une de ces comédies françaises décevantes se prétendant être burlesques et mettant en scène des acteurs ne pouvant que jouer leur propre personnage.

Jamel Debbouze et Florence Foresti




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