Titre : Crazy, Stupid, Love
Réalisation : John Requa et Glenn Ficarra
Acteurs : Steve Carell, Ryan Gosling, Julianne Moore, Emma Stone, Analeigh Tipton, Jonah Bobo, Joey King, Marisa Tomei, John Carroll Lynch, Kevin Bacon...
Année de sortie : 2011
Genre : Comédie
Synopsis : Alors qu'il dîne au restaurant en amoureux avec son épouse, Cal Weaver apprend, de la bouche de celle qu'il aime depuis le lycée, la tendre mère de ses enfants, qu'elle le trompe avec un autre homme. Elle demande le divorce, Cal se momifie... Redevenu célibataire, ce quadragénaire mal dégrossi tente de chasser son spleen dans un bar branché, où il croise la route de Jacob Palmer, jeune dandy à la force de drague incomparable qui va l'initier à l'art de la séduction.
Infos utiles : CRAZY, STUPID, LOVE a été tourné à Los Angeles, presque entièrement en décors naturels, ainsi que les maisons de Cal et Jacob. Seul le bar a été construit en studio. C'est Steve Carell qui a recommandé Julianne Moore pour le rôle d'Emily.
Ma critique : CRAZY, STUPID, LOVE n'est pas assez Crazy, pas assez Stupid mais bien trop Love. Après l'excellente comédie I love you Phillip Morris, Requa et Ficarra réalisent une comédie traditionnelle. La bande-annonce laissait penser à une comédie plein de laisser-aller, brisant les codes de la comédie traditionnelle, dont ce qui y était montré ne constitue au final qu'une trentaine de minutes, les meilleures du film, qui part ensuite dans un rythme lent, avec des rebondissements téléphonés et un fort relâchement dans l'humour. CRAZY, STUPID, LOVE est pourtant constitué d'un casting riche, puisque l'on y retrouve Steve Carell (Max la menace, Evan tout puissant), plein de talent dans ses expressions physiques, Julianne Moore (Chloé, The hours), dénuée de talent et insupportable, et Ryan Gosling (Love & Secrets, Les marches du pouvoir), dans un rôle caricatural et ironisant ses avantages physiques, en pleine ascension dans sa carrière grandissante, actuellement à l'affiche d'un très grand nombre de films et déjà acteur fétiche de Nicolas Winding Refn, le réalisateur de l'excellent Drive où Gosling y dévoilait son incroyable talent. On retrouve aussi une brochette de seconds rôles, comme Emma Stone (Bienvenue à Zombieland, Easy A), dans un rôle à son habitude, le presque "culte" Kevin Bacon (Apollo 13, Footloose, Death sentence), drôle, Marisa Tomei (La défense Lincoln, Irrésistible Alfie), jouant de façon trop excessive et le mystérieux John Carroll Lynch (Zodiac, Shutter Island), au physique particulier et au jeu juste, malheureusement trop absent au cinéma. CRAZY, STUPID, LOVE démarre donc de façon appréciable, mais toujours limité dans l'humour et avec un scénario pressé, rendant la rencontre des deux personnages peu crédible. On excusera cette erreur par le fait que le film s'avère être une comédie. Cependant, après l’apparition pleine de classe de Ryan Gosling et ses leçons de séduction, qui dans le résumé semblaient constituer tout le film n'occupent qu'un quart du film. Le film perd alors par la suite tout son rythme et oublie l'humour pour installer de longues scènes d'émotion, toutes plus téléphonées les unes que les autres. Si le spectateur parvient à tenir jusqu'à la fin du long-métrage, c'est bien par la superbe interprétation indescriptible de Ryan Gosling ainsi que par un espèce de quiproquo regroupant tous les personnages du film et semant alors un désordre jouissif total dans le film, avant une fin totalement prévisible et inutile rallongeant le film déjà assez long - 1h58min - et qui aurait mieux fait de laisser place au quiproquo qui la précède. CRAZY, STUPID, LOVE est donc une comédie de plus décevante et téléphonée, dénuée d'une quelconque originalité, prouvant que la comédie n'est plus ce qu'elle était autrefois, et que les cinéaste perdent de leur imagination.
Voici le site officiel du film : http://crazystupidlove.warnerbros.com/dvd/site.html
Emma Stone et Ryan Gosling |
De gauche à droite : Kevin Bacon, John Carroll Lynch, Ryan Gosling et Steve Carell |
Voici une galerie d'affiches promotionnelles de CRAZY, STUPID, LOVE :
"pas assez Crazy, pas assez Stupid mais bien trop Love"
RépondreSupprimerJ'avoue... Mais tu casses le mythe!