dimanche 20 novembre 2011

La dernière maison sur la gauche

Bonjour ! je vais aujourd'hui vous présenter un film d'horreur de l'un des grands maîtres des films d'épouvantes Wes Craven (La colline a des yeux, Les griffes de la nuit, Shocker), LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE.

Je vous laisse savourer cette bande annonce bien kitch et qui a bien vieilli, avec le doublage original :

Titre : La dernière maison sur la gauche
Réalisation : Wes Craven
Acteurs : Sandra Cassel, Lucy Grantham, David Hess, Fred J. Lincoln, Jeramie Rain, Martin Kove...
Année de sortie : 1972
Genre : Horreur

Synopsis : Mary et Phyllis sont deux amies inséparables. En chemin pour fêter le 17ème anniversaire de Mary, elles croisent Junior, qui leur propose de l'herbe à bon prix, et acceptent de le suivre. Kidnappées par le dealer et sa bande, d'impitoyables meurtriers menés par le terrifiant Krug, leur calvaire commence...

Infos utiles : LA DERNIERE MAISON SUR LA GAUCHE est le premier film de Wes Craven. C'est un remake de "La source", réalisé en 1960 par Ingmar Bergman. Le film fut interdit d'exploitation au Royaume-Uni pendant 30 jours.

Ma critique : L'image est immonde, les acteurs jouent mal, le cameraman filme comme sur un bateau en pleine tempête... Mais c'est tout ce qui fait le charme de LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE. On retrouve dans ce premier film de Wes Craven des acteurs inconnus, jouant tous mal sans exception, dont le cliché des policiers complètements idiots, dont même Laurel et Hardy exerceraient mieux leur métier. Le film prétend être inspiré d'un fait réel, qui est bien sûr une astuce commerciale, surtout que le film est lui-même un remake. LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE fait parti de ces films presque amateurs de petits budgets des années 70, à l'image ultra granuleuse, comme l'excellent Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper (Mortuary, Poltergeist). Craven dit même avoir voulu donner l'aspect des documentaires sur la guerre du Vietnam, avec cette image et la façon de filmer, caméra-épaule. La musique pop-rock des années 70 y est omniprésente, mais c'est ce qui donne le ton et l'ambiance des seventies. Mais ces défauts forment toute l'ambiance du film que l'on savoure des films des années 70. Massacre à la tronçonneuse serait-il toujours aussi bien sans son image orange granuleuse, ses mauvais acteurs et cette façon de filmer donnant le mal de mer ? LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE apporte pourtant une forte dose de gore et d'action. Le sang est très réaliste, tant en sa qualité qu'en sa couleur. Le scénario est très bien construit et extrêmement ingénieux, jamais on n'avais vu ni retrouvé par la suite un tel scénario, où le chat devient la souris et la souris le chat. Malgré le mauvais jeu des acteurs, les "méchants" se rattrapent par leur physique qui colle parfaitement à leur folie. Les deux personnages principaux, les deux jeunes-filles kidnappées ont étrangement une faible présence malgré leur importance dans le film. A ce que l'on pourrait croire, LA DERNIERE MAISON SUR LA GAUCHE ne fait pas partie de cette vague de films d'horreur dérangeants pleins de nudité, comme l'insupportable et pire film d'horreur qui soit, Cannibal Holocaust, de Ruggero Deodato. On en retrouve très peu, et celle ci n'est pas complaisante ni explicite. Le film est tout de même interdit aux moins de 16 ans et est déconseillé aux âmes sensibles. LA DERNIERE MAISON SUR LA GAUCHE est un classique du cinéma d'épouvante, qui inspira de nombreux films dont un excellent remake réalisé par Dennis Iliadis en 2009.

Les trois gangsters de LA DERNIÈRE MAISON SUR LA GAUCHE

vendredi 11 novembre 2011

Mike

Bonjour ! Je vais vous présenter aujourd'hui un film français, d'un réalisateur allemand, MIKE. On retrouve dans cette comédie dramatique l'acteur canadien Marc-André Grondin (Le premier jour du reste de ta vie, Bus Palladium) et Christa Theret (LOL, Le village des ombres).


Titre : Mike
Réalisation : Lars Blumers
Acteurs : Marc-André Grondin, Christa Theret, Eric Elmosnino, Olivier Barthelemy...
Année de sortie : 2011
Genre : Drame

Synopsis : Kembs. 4284 habitants. Mike, Fred et J-C, 20 ans, ont grandi dans ce village d'Alsace, à la frontière de l'Allemagne et de la Suisse. Ici, il n'y a pas grand chose à faire... Dans l'indifférence quasi générale, le trio fonce tête baissée, sourire aux lèvres. Il s'amuse entre parties de foot de division d'honneur, plans foireux échafaudés au fond du garage, et virées en moto. Mais Mike a quelque chose en plus : depuis des années, il voue une véritable passion pour les voitures et a la fâcheuse habitude de les voler avant de les remettre à leur place, en toute innocence. C'est son moyen de locomotion très personnel. Plus que tout, il aimes les conduire. C'est au volant d'une Porsche qu'il séduit Sandy. Avec elle, une véritable histoire d'amour commence. Elle apparaît comme sa meilleure chance, la plus lumineuse. Mais Mike est à cet âge incertain où des choix et de nouvelles règles s'imposent. Saura-t-il les accepter ?

Infos utiles : MIKE s'inspire d'un fait divers qui s'est déroulé en 2005, en Alsace : un jeune homme s'était fait tuer par la police suisse pour vols de voitures répétés. Celui qui a loué les voitures pour le tournage était celui qui entreposait les voitures volées par le vrai Mike.

Ma critique : Pour une production entièrement française, MIKE s'approche plus des films belges, surtout dans l'aspect technique du film. S'attachant à une mise en scène style américaine, Lars Blummers dit lui-même donner un ton doux et chaud de film américain des années 70. Effectivement, l'image offre une dominante de jaune. Le film se base sur un fait réel tout à fait intéressant à retranscrire au cinéma et original par rapport aux scénarios français actuels. Blumers arrive également à introduire le rire, la poésie, le drame et l'action. A travers un jeune garçon inconscient du monde adulte, le réalisateur offre le point de vue d'une multitude de seconds rôles comme Christa Theret jouant la petite amie de Mike, l'incroyable Olivier Barthelemy (Notre jour viendra, Sheitan), aux allures américaines, jouant l'ami disposé à tous les coups foireux, les parents du couple qui apportent une importante présence au film, davantage ceux de Sandy que le père de Mike, dont on ne sait rien à propos de sa mère. On retrouve également Eric Elmosnino (Le skylab, Gainsbourg : vie héroïque) dans le rôle d'un flic attachant s'occupant du jeune héros. MIKE est le premier pas de Blumers au cinéma. Il n'est certe pas parfait mais est cependant une grande réussite pour un premier film. Il arrive à faire en un premier film ce que certains réalisateurs français arrivent à faire au bout de plusieurs films. Le réalisateur joue malheureusement trop sur le côté inconscient de la jeunesse et rend le personnage de Mike trop inconscient, ce qui approche presque de la bêtise, alors qu'il est tout sauf idiot. Le rythme du film est également mal construit pour un film durant seulement une heure et vingt minutes. La scène d'ouverture est superbe et toutes les découvertes du film se fond au début, ce qui en laisse peu pour la fin, et qui met en place des longueurs et fait disparaître le rire. Cela mène vers une fin pourtant originale et bien formulée donnant le ton qu'il faut retenir du film. MIKE est quand même une réussite, puisque dès son premier long métrage Lars Blumers parvient à faire resurgir une multitude de sentiments chez le spectateur, et qui est un coup de pouce pour la future carrière de celui-ci.

Christa Theret et Marc-André Grondin

Superbe affiche de MIKE aux allures américaines :

jeudi 10 novembre 2011

Le dahlia noir

Bonjour ! Je vais aujourd'hui vous parler d'un film du grand Brian De Palma (Scarface, Les Incorruptibles, Mission Impossible), LE DAHLIA NOIR, réalisé en 2006 avec Josh Hartnett (30 jours de nuit, Slevin) en jeune détective des années quarante.


Titre : Le dahlia noir
Réalisation : Brian De Palma
Acteurs : Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Hilary Swank, Aaron Eckhart, Mia Kirshner, Rose McGowan...
Année de sortie : 2006
Genre : Policier

Synopsis : 1947, Los Angeles. Les inspecteurs Bucky Bleichert et Lee Blanchard s'attaquent à une affaire de meurtre particulièrement difficile. Une starlette, Betty Short, a été découverte atrocement mutilée. Ce crime tient en haleine tout le pays et certains sont prêts à tout pour en tirer des bénéfices... ou cacher leurs secrets. Quels étaient les liens de la victime à L.A. ? Que vivait-elle dans son intimité, et avec qui ? L'enquête commence et va révéler plus d'un mystère...

Infos utiles : LE DAHLIA NOIR est adapté du roman éponyme de James Ellroy, publié en 1987. L'histoire est basée sur l'histoire vraie du meurtre d'Elizabeth Short. Le meurtrier n'a jamais été retrouvé ou identifié. Le réalisateur David Fincher (Seven, Fight club) devait initialement réalisé le film mais s'est désisté et a laissé la place à Brian De Palma. Lors de la scène des essais d'Elizabeth, la voix du metteur en scène est celle de Brian De Palma.

Ma critique : Brian De Palma revient 19 ans après Les Incorruptibles avec le film policier des années cinquante. Il renoue avec les scènes de gangsters et les reconstitutions incroyables aux clichés des films originaux de la moitié du 20ème siècle. Il met en scène les personnages pleins de masculinité et de charisme tels que Josh hartnett en jeune détective aux airs innocent mais intelligent et brave, sachant tout à la fois s'occuper de ses amis mais en séparant sentiments et travail, le très bon Aaron Eckhart aux airs du Kevin Cosner des Incorruptibles mais aussi les femmes pleines de féminité et de classe comme le personnage antipathique joué par la belle Scarlett Johansson (Scoop, Avengers) ou la ravissante et mystérieuse Hilary Swank (Million dollar baby, Conviction). Le film du réalisateur de Outrages rend hommage aux films des années cinquante, à tel point qu'il en adopte même la mise en scène. Brian De Palma offre des plans extraordinaires et utilise mainte manières de filmer, comme un dé-zoom sur un verre de whisky pendant qu'il se remplit pour laisser voir le personnage exécutant l'action, plan que l'on peut voir dans tous les classiques des films des années cinquante. Le réalisateur introduit même des transitions types des films d'époque. La somme de ces techniques apporte en plus des décors et des costumes somptueux une ambiance très réussite au film. L'image du DAHLIA NOIR est cependant décevante mais justifiée. Les couleurs et les contrastes apportent peu de crédibilité au film mais jouent justement sur l'aspect polar poétique et romancé du film. A ma grande surprise, on retrouve l'un des acteurs fétiche de De Palma, William Finley, la star de l'incroyable Phantom of the paradise, du même réalisateur, qui joue ici Georgie, un tueur aux allures de psychopathe. La musique du film rappelle évidemment l'ambiance de l'époque, et apporte une touche unique au film. L'histoire du DAHLIA NOIR est cependant malheureusement confuse et le spectateur doit s'accrocher à tous les détails du film. Certains pourront même trouver de la lenteur dans le rythme du long-métrage. LE DAHLIA NOIR est un polar noir aux ambiances des années cinquante très réussi, dont les scènes ainsi que le film lui-même pourraient devenir cultes.

Josh Hartnett

BRAD PITT ET LES PUBLICITES

Avant de devenir l'acteur beau gosse et star des journaux people, le talentueux Brad Pitt (Fight club, L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford) jouait en 1991 dans des publicités.
Voici deux de ses publicités :

Publicité sexy pour la marque Levi's en 1991 :


Publicité moins sexy pour les chips Pringles :


Publicité pour le parfum Chanel N°5 :


mardi 1 novembre 2011

Pourquoi tu pleures ?

Bonjour ! je vais vous parler d'un film français, POURQUOI TU PLEURES ?, le premier film de Katia Lewkowicz, avec Benjamin Biolay (La meute, Qui a envie d'être aimé ?) et Emmanuelle Devos (Les beaux gosses, A l'origine).


Titre : Pourquoi tu pleures ?
Réalisation : Katia Lewkowicz
Acteurs : Benjamin Biolay, Emmanuelle Devos, Nicole Garcia, Valérie Donzelli, Eric Lartigau...
Année de sortie : 2011
Genre : Comédie

Synopsis : Au cours de son enterrement de vie de garçon, un homme rencontre une autre fille et tout son monde s'écroule. Le futur marié doute, d'autant que sa fiancée a disparu...

Infos utiles : POURQUOI TU PLEURES ? a été choisi comme film de clôture de la Semaine de la Critique, lors du Festival de Cannes 2011. Selon Katia Lewkowicz, ce ne sont pas les prénoms mais le ressenti du spectateur qui caractérise les personnages, c'est pour cela quelle n'a pas nommé le frère, la soeur et la mère.

Ma critique : POURQUOI TU PLEURES ? est le premier film de Katia Lewkowicz, et c'est une grande réussite. On retrouve pour une fois dans un film français du relief et des personnages pleins de personnalités. A l'inverse de la plupart des films français actuels, le rythme et les acteurs sont dotés d'une véritable énergie et de profondeur. Chaque acteur apporte sa touche personnelle au film, ce qui en résulte un film concentré et vivant, notamment avec les prestations de Benjamin Biolay, qui sait jongler avec les sentiments et alterner humour et tristesse et de Emmanuelle Devos, extrêmement drôle et touchante. Le réalisateur Eric Lartigau (Un ticket pour l'espace, Prête moi ta main), qui joue pour la première fois au cinéma est hilarant en père de famille grossier. Ce qui fait également toute l'originalité et la vivacité du film sont les détails semés par la réalisatrice, comme la fille du personnage joué par Emmanuelle Devos, qui ne cesse d'apparaître dans le champs, déguisée en Spider-man, mais dont personne ne prête attention. Mais selon moi, le film n'est principalement pas une comédie mais bien un film dramatique. Benjamin Biolay est en plus d'être pince-sans-rire, très touchant. Il joue avec simplicité, mais avec une sincérité incroyable. Il est bouleversant, à proprement parler. C'est certainement, en plus d'être un grand musicien, un grand acteur. Le film débute avec une incompréhension totale chez le spectateur, ce qui lui fait s'accrocher et suivre le film minutieusement jusqu'à la fin, et impose un mystère totale chez le personnage principal. L'image est de bonne qualité, avec des couleurs vives agréables et des plans filmés entièrement à la caméra-épaule qui, selon la réalisatrice, permettraient de mieux intégrer le point de vue du personnage principal et de ressentir ce qu'il ressent, avec le monde en mouvement constant derrière celui-ci. La bande originale est également très bien et adaptée à l'ambiance du film. POURQUOI TU PLEURES ? est une des grandes réussites françaises de l'année, et qui est une marche de plus pour la prometteuse carrière de Benjamin Biolay et qui révèle une réalisatrice pleine de talent.

Voici le court métrage C'est pour quand de Katia Lewkowicz, précédant le film POURQUOI TU PLEURES ?, qui présente certains personnages que l'on retrouve dans ces deux films, comme celui de Benjamin Biolay et de Valérie Donzelli.




jeudi 27 octobre 2011

Dracula

Bonjour ! C'est bientôt Halloween ! La fête des loups-garous, sorcières, momies, vampires, zombies et fantômes ! Je vais pour cela revenir à l'une de ces créatures, le vampire, plus précisément Dracula. Je vais vous parler du film de vampire le plus célèbre de l'histoire du cinéma : DRACULA, réalisé par le grand Tod Browning, qui avait également terrorisé le monde entier avec son film à scandale, Freaks, la monstrueuse parade. Je vais par la même occasion comparé le film de Browning avec Nosferatu, une autre adaptation du roman de Bram Stoker par Murnau en 1922.


Titre : Dracula
Réalisation : Tod Browning
Acteurs : Bela Lugosi, Helen Chandler, David Manners, Dwight Frye, Edward Van Sloan, Herbert Bunston, Frances Dade, Joan Standing...
Année de sortie : 1931
Genre : Horreur

Synopsis : Après avoir subjugué Renfield, venu pour une transaction immobilière en Transylvanie, le comte Dracula s'installe dans une abbaye ruinée à Londres, et jette son dévolu sur Lucy Weston, puis sur Mina Harker. Le professeur Van Helsing est appelé à l'aide.

Infos utiles : Bela Lugosi interprétait déjà le rôle de Dracula au théâtre avant de passer devant la caméra. DRACULA est adapté du roman éponyme de Bram Stoker.

Ma critique : Bela Lugosi est évidemment le Dracula par excellence. Mais n'oublions pas de préciser que le roman avait déjà été adapté neuf ans plus tôt, en allemagne, par Friedrich Wilhelm Murnau. Cette version allemande est une "version pirate" du roman de Bram Stoker car celle-ci ne possédait pas l'accord de l'auteur pour l'adapter. Murnau avait donc changé le nom du vampire et du titre du film en Nosferatu. Pour en revenir au DRACULA de Tod Browning, celui ci est malheureusement moins fidèle au livre, et largement plus confus que le Nosferatu de 1922. Bela Lugosi y apporte certes un jeu unique et terrifiant, et porte à merveille la cape. Contrairement au roman et à Nosferatu, on ne retrouve pas l'ambiance macabre ni la description du château, extrêmement bien exploitée dans Nosferatu. Les séquences dans le château du comte occupent une faible partie du film, suivie directement par une ellipse importante, avec la scène de l'arrivée du bateau à Londres. Dans Nosferatu, celle-ci est beaucoup plus artistique et terrifiante. Ce n'est pas par hasard que Nosferatu fait partie de l'expressionnisme allemand. DRACULA est une grosse production hollywoodienne, avec la star des films d'horreurs, Bela Lugosi, dans le but de faire un film d'horreur à succès. Browning disposait également des droits pour adapter le roman, ce qui offrait une réalisation en toute légalité. DRACULA possède aussi un autre avantage par rapport au Nosferatu, c'est un film parlant. Mais Nosferatu est véritablement la meilleure adaptation du roman et est d'un esthétisme fort. Murnau offrait un film plus personnel que celui de Browning. Il faut donc retenir DRACULA pour le personnage de Bela Lugosi, l'ambiance classique du film d'horreur, mais aussi car il est la référence de tous les films de vampires qui le suivirent, et Nosferatu, pour l'aspect artistique et largement plus terrifiant.

A gauche, le grand Bela Lugosi en Dracula
A droite, le terrifiant Max Schreck en Nosferatu

























La défense Lincoln

Bonjour chers lecteurs ! Je vais vous parler aujourd'hui de la DÉFENSE LINCOLN, film américain réalisé par Brad Furman en 2011.


Titre : La défense Lincoln
Réalisation : Brad Furman
Acteurs : Matthew McConaughey, Marisa Tomei, Ryan Phillippe, Josh Lucas, John Leguizamo, Michael Pena, William H. Macy...
Année de sortie : 2011
Genre : Thriller

Synopsis : Michael Haller est avocat à Los Angeles. Ayant passé la plus grande partie de sa carrière à défendre des petits voyous minables, il décroche ce qu'il pense être l'affaire de sa vie : défendre un riche play-boy de Beverly Hills accusé de tentative de meurtre. Mais ce qui semblait être une affaire facile se transforme en redoutable duel entre deux experts de la manipulation...

Infos utiles : Matthew McConaughey, qui joue le rôle d'un avocat, avait fait des études de droit en vue d'exercer ce métier avant de se lancer dans le cinéma. LA DÉFENSE LINCOLN est adapté du roman policier éponyme de Michael Connelly, l'auteur de "Créance de sang", également adapté au cinéma avec brio par Clint Eastwood. L'auteur a également été impressionné par l'intervention de Matthew McConaughey dans "Tonnerre sous les tropiques" (De Ben Stiller). L'auteur a également exigé que ce soit cet acteur qui joue le rôle de l'avocat.

Ma critique : LA DEFENSE LINCOLN est divisé en deux parties. Il débute par un aspect purement juridique pour se centrer ensuite sur l'aspect thriller du film. Ces deux aspects fonctionnent aussi bien l'un que l'autre. Le film débute tout d'abord par un très beau générique aux formes eighties et une musique entraînante, avec des plans de la voiture, la "Lincoln". Le film ne s'enfonce pas dans les détails ni la langue spécifique du droit, il est compréhensible pour tous mais reste tout de même crédible. Le film dispose d'une dominante de jaune dans les couleurs de l'image, ce qui créer une ambiance chaude et lumineuse, qui correspond parfaitement aux nombreux plans de la ville de Los Angeles. Matthew McConaughey (Emprise, Sahara), qui avait joué auparavant le "minet" dans des grosses comédies américaines joue ici un personnage subtil et prouve, en plus de son charisme, son incroyable jeu d'acteur. Celui-ci à un jeu très humain, sachant jouer toutes sortes de sentiments, comme la peur et l'assurance de son personnage. Il arrive également à terrifier le spectateur. Il forme un excellent duo avec l'incroyable Ryan Phillippe, qui joue un jeune homme au visage d'ange mais terriblement terrifiant et vicieux intérieurement. On prend directement le parti de McConaughey malgré les affaires louches dont il s'occupe. Comme celui-ci, on comprend très vite l'ampleur des dangers de l'affaire dont il s'est fourré et qu'il n'y a aucun échappatoire. La peur s'installe chez le spectateur tout comme celle de l'acteur. On retrouve dans LA DÉFENSE LINCOLN de bons seconds rôles, comme William H. Macy (Cellular, Psycho), habitué des thrillers ou encore Marisa Tomei (Crazy, Stupid, Love). LA DÉFENSE LINCOLN est donc un très bon thriller qui relance la carrière de Matthew McConaughey et révèle un réalisateur, Brad Furman.

Voici le lien du site officiel de LA DÉFENSE LINCOLN, très bien fait, qui contient de nombreuses informations ainsi que des photos et des vidéos : http://www.ladefenselincoln.fr/

De gauche à droite, Bob Gunton, Ryan Phillippe, Matthew McConaughey, William H. Macy

lundi 24 octobre 2011

Centurion

Bonjour ! Je vais aujourd'hui vous parler pour la première fois d'un péplum (= genre cinématographique consacré à l'Antiquité), CENTURION, de Neil Marshall (The descent, Doomsday).

Je vous laisse découvrir cette bande-annonce très réussie :


Titre : Centurion
Réalisation : Neil Marshall
Acteurs : Michael Fassbender, Dominic West, Olga Kurylenko, Noel Clarke, David Morrissey, Imogen Poots...
Année de sortie : 2010
Genre : Aventure

Synopsis : En 117, Marcus Dias, un soldat de l'Empire romain laissé pour mort à la suite d'une embuscade, va devoir guider en terre ennemie une poignée de légionnaires survivants, avec la responsable du guet-apens à leurs trousses.

Infos utiles : CENTURION s'inspire de la véritable histoire de la neuvième légion romaine, qui avait disparu corps et bien en 117 après J.-C., peu après un affrontement contre les Pictes. Le film a été tourné dans la forêt Alice Holt, en Angleterre, dans le domaine Glenfeshie en Ecosse ainsi que dans les studios de la Ealing à Londres et dans les studios Shepperton dans le Surrey. Etant un habitué des films d'horreurs, le réalisateur a utilisé une grande quantité de faux sang pour le réalisme des scènes de combats.

Ma critique : CENTURION fait partie de la nouvelle vague des péplums. Après les grands succès Gladiateur (De Ridley Scott) et 300 (De Zack Snyder), CENTURION tente sa chance. Il se trouve pourtant être plutôt une bonne série B qu'une grosse production, ce qui est mieux. Le film de Marshall est tout d'abord très graphique. Les scènes de combats et de bataille sont extrêmement bien chorégraphiées et possèdent une coordination et fluidité fortes. A l'inverse des films de combats actuels, le sang est présent, ce qui ajoute une large touche de réalisme et crédibilité, sans être pour autant plus violent que les autres films (Le film est seulement interdit aux moins de douze ans). Qui dit péplum, dit muscle, qui dit muscle, dit acteur musclé. Pour cela on a le droit au très bon et charismatique Michael Fassbender (Eden Lake, Inglorious Basterds), qui a toutes les caractéristiques faites pour jouer le soldat romain. Qui dit péplum dit aussi belles femmes. On a pour cela la coriace Olga Kurylenko (Quantom of solace) et la gentille Imogen Poots (28 semaines plus tard, Fright night). On retrouve également un acteur peu célèbre mais fort sympathique, Noel Clarke (Doghouse, Heartless). Les reconstitutions sont très réussites et les costumes sont d'une grande beauté. La qualité de l'image y joue également, constituée d'une dominante de bleue, qui ne fait qu'embellir le graphisme du film. Les déplacements des personnages pendant le film sont accompagnés de supers plans des montagnes par hélicoptère. On retrouve également ces plans aux génériques de fin et de début de CENTURION. Le film débute par une explication classique, comme on les aimes, de l'histoire, puis par une scène d'ouverture magnifique, avec Michael Fassbender courant à vive allure dans la neige.

Michael Fassbender se faisant poursuivre par des Pictes.

dimanche 23 octobre 2011

Le Skylab

Bonjour ! Je n'ai pas eu l'occasion de publier d'article depuis plus d'une semaine, me revoilà avec LE SKYLAB, film français de Julie Delpy (2 days in Paris, La comtesse).


Titre : Le Skylab
Réalisation : Julie Delpy
Acteurs : Lou Alvarez, Julie Delpy, Eric Elmosnino, Aure Atika, Noémie Lvovsky, Bernadette Lafont, Emmanuelle Riva, Vincent Lacoste, Marc Ruchmann, Sophie Quinton, Valérie Bonneton, Denis Ménochet...
Année de sortie : 2011
Genre : Comédie

Synopsis : Entre une marmaille brailleuse et des voisins de train grincheux, un départ en vacances pénible replonge une maman quadra en enfance. Plus précisément durant l'été 1979, passé dans une maison en Bretagne avec toute la famille : les parents babas, le tonton zinzin, le cousin boutonneux, la mamy gâteuse, tous guettant le décrochage de Skylab, vielle station spatiale américaine dont Jean-Claude Bourret avait annoncé la chute dans l'ouest de la france.

Infos utiles : Julie Delpy a puisé dans ses souvenirs d'enfance pour écrire le scénario du film et donne à travers le personnage d'Albertine certaines expériences quelle à pu vivre il y a 30 ans. Comme dans 2 days in Paris, Albert Delpy, joue un rôle dans LE SKYLAB. Julie Delpy a choisie de donner un nom scientifique au titre de son film pour tromper les spectateurs.

Ma critique : Allant voir très peu de films français au cinéma, je fus pourtant séduit par la bande-annonce de LE SKYLAB, surtout après avoir vu 2 days in Paris de Julie Delpy. LE SKYLAB est un portrait très réaliste d'une famille ordinaire de la fin des années soixante-dix mêlant humour et nostalgie. Le film débute par une scène se déroulant de nos jours, présentant le personnage principal à l'âge adulte, qui se remémore cette journée passée en Bretagne il y a une trentaine d'années, lorsque le Skylab menaçait de tomber à l'ouest de la France. Cette scène d'ouverture n'est pas indispensable, mais encore moins sa suite à la fin du film, qui livre un aspect trop moraliste au film. On retrouve également dans cette scène l'insupportable Karin Viard (Le couperet, Polisse). La reconstitution des années 70 est très réaliste, les costumes, musiques et décor sont recherchés. Le spectateur s'identifie dans les personnages, on y retrouve des aspects familiales semblables aux nôtres, de l'enfance à l'âge adulte. On retrouve dans ce film une multitude d'acteurs tel que Lou Alvarez, qui joue Albertine (joué par Karin Viard pour les scènes de nos jours), dont Julie Delpy utilise pour retranscrire certains souvenirs et aspects de son enfance, comme dans 2 days in Paris. On retrouve également Eric Elmosnino (Gainsbourg-vie héroïque, Mike), Aure Atika, la géniale et très réaliste dans son rôle de grand-mère Bernadette Lafont (Généalogies d'un crime, Nos 18 ans) mais surtout les supers Noémie Lvovsky et Vincent Lacoste que l'on retrouve après l'hilarant Les beaux gosses, qui jouaient la relation mère-fils. Lvovsky est ici pleine d'humour et de sincérité et Vincent Lacoste, la révélation du film de Riad Sattouf est pour moi l'un des personnages les plus fort et plein d'originalité, qui joue à la perfection un adolescent type, mou, râleur et pince sans rire, en pleine période d'adolescence, qui attire les filles, mais qui se retrouve malgré tout toujours à "la table des petits" lors des repas. Julie Delpy nous livre donc un film plein de sympathie et de nostalgie, avec quelques notes de tristesse, à travers la vieillesse et les évocations des guerres d'Algérie et du Vietnam. LE SKYLAB est donc l'une des rares comédies françaises réussite de ces derniers temps, où l'on passe un très bon moment.

Vincent Lacoste ayant du succès avec les filles tant à la plage qu'en discothèque.














Voici l'une des chansons chantée par Albert Delpy dans LE SKYLAB, La balade des gens heureux, de Gerard Lenorman (1976) :



La famille entière réunie pour le déjeuner

jeudi 13 octobre 2011

Drive

Bonjour ! Cela fait plus d'une semaine que je n'ai pas critiqué de films. Me revoila avec une excellente surprise, pour vous parler d'un chef-d'oeuvre du cinéma actuel : DRIVE, de Nicolas Winding Refn, l'un des espoirs du cinéma et nouveau virtuose.

Je vous laisse découvrir la magnifique bande-annonce du film, dont j'apprécie surtout la deuxième moitié, avec un aperçu des magnifiques scènes sur l'air de Kavinsky :


Titre : Drive
Réalisation : Nicolas Winding Refn
Acteurs : Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston, Albert Brooks, Oscar Isaac, Christina Hendricks, Ron Perlman...
Année de sortie : 2011
Genre : Drame

Synopsis : Un homme solitaire, cascadeur pour le cinéma le jour et taxi pour braqueurs la nuit, tombe fou amoureux d'une voisine esseulée dont le mari taulard traîne une dette envers des mafieux. Lorsque la vie de celle qu'il aime est menacée, il met un coup de frein à sa carrière et des coups de boule aux méchants.

Infos utiles : La veste blanche flanquée d'un scorpion que porte l'acteur Ryan Gosling a été dessiné par la costumière et l'acteur lui-même. Il a fallu 13 vestes pour le tournage du film. Nicolas Winding Refn a reçu le prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2011. DRIVE est l'adaptation du roman éponyme de James Sallis.

Ma critique : DRIVE est l'un des rare films qui prouve que le cinéma a un avenir. Nicolas Winding Refn réalise un film grandiose. L'affiche et le titre du film semblaient annoncer un film d'action centré sur les courses de voiture, ce qui n'a pas attiré mon attention. C'est seulement en découvrant la superbe bande annonce du film que mon avis s'est détourné. Le film se centre davantage sur la relation amoureuse entre le héros et sa voisine. Il y a certes des scènes d'actions mais celle-ci sont filmées d'une fluidité incroyable, avec des plans simples, à l'inverse de tous les films d'actions avec une multitude de plans pour une même séquence. La scène d'ouverture du film est incroyable, remplie de suspens. On ne retrouve cependant pas ce rythme de film d'action dans la suite du long-métrage. Ce qui est tout d'abord marquant dans DRIVE, c'est la mise en scène. Celle-ci est grandiose. Nicolas Winding Refn, comme dans son précédent Bronson, impose sa mise en scène, très présente dans le film. On découvre donc une mise en scène extrêmement originale et unique. Les scènes sont filmées d'une extrême attention et d'un perfectionnisme fort, à l'instar du grand Kubrick. DRIVE possède non pas le même style, mais la même puissance des films de Kubrick, tout comme le Bronson de Refn. La violence du film est de la hauteur de l"ultra-violence" du Orange mécanique de Stanley Kubrick. Mais Refn garde tout de même son propre style de mise en scène. Serait-ce le Kubrick du 21ème siècle ? Les couleurs sont également très travaillées, on assiste à de magnifiques scènes pleines de couleurs. Pour revenir à la relation amoureuse de Ryan Gosling (Crazy stupid love, Blue Valentine) et Carey Mulligan (Une éducation, Never let me go), elle est très "puissante". On ne retrouve pas une histoire classique à l'eau de rose mais la relation est montrée implicitement. Tout se joue sur les expressions physiques et les jeux de regards entre les deux personnages, ce qui rend la relation très forte en sentiments, jusqu'à "l'explosion" superbe d'amour au moment du baiser. La violence montrée dans le film est inattendue. Les effets spéciaux sont très réalistes. Mais celle-ci n'est pas excessive ni utilisée gratuitement. Pour ce qui est des acteurs, Ryan Gosling est parfait dans ce rôle. Il parle peu tout au long du film mais exprime ses sentiments rien qu'avec ses expressions et son regard. La bande originale est également superbe, avec des sons électro berçant le film, et offre des séquences sous forme de clips, notamment avec des plans extraordinaires de Los Angeles par hélicoptère. DRIVE est véritablement l'un des meilleurs films de 2011.


Voici un super morceau de la bande originale de DRIVE, "Nightcall" de Kavinsky :


Voici l'adresse du site officiel de DRIVEhttp://sites.wildside.fr/drive/
Vous y retrouverez plein d'informations et d'images à télécharger.


Ryan Gosling en pleine action

mardi 4 octobre 2011

De l'eau pour les éléphants

Bonjour ! Voila une semaine que je n'ai pas écrit de critique. Me Revoici avec un film qui sort de mes habitudes, DE L'EAU POUR LES ELEPHANTS, de Francis Lawrence, le réalisateur du psychédélique Constantine et du médiocre Je suis une légende.




Titre : De l'eau pour les éléphants
Réalisation : Francis Lawrence
Acteurs : Robert Pattinson, Reese Witherspoon, Christoph Waltz, Paul Schneider, Jim Norton, Hal Holbrook, Ken Foree...
Année de sortie : 2011
Genre : Drame

Synopsis : Dans l'Amérique des années 30, Jacob est embauché comme vétérinaire dans un cirque itinérant. Il va y découvrir un univers où le rêve et le danger cohabitent, et tomber sous le charme de la belle écuyère Marlène. Les deux jeunes gens vont vivre une histoire d'amour impossible, sous les yeux d'August, l'inquiétant mari de Marlène et redoutable directeur du cirque.

Infos utiles : DE L'EAU POUR LES ÉLÉPHANTS est adapté du roman éponyme de Sara Gruen. Rosie, l'éléphant présent dans le film avait déjà "joué" dans Un éléphant sur les bras et Le livre de la jungle - Le film.

Ma critique : En voyant Robert Pattinson (Saga Twilight, Remember me) en tête d'affiche, je ne fus pas intéressé par ce film lors de sa sortie. Je l'ai pourtant regardé et ai constater qu'il était comme je me l'étais imaginé. DE L'EAU POUR LES ÉLÉPHANTS est, certes une histoire se déroulant dans le passé, mais rendu beaucoup trop en conte de fée. On sent que la production y contribue. Le film garde une construction classique des films cernés par la production. Il ne renouvelle en rien les films romantiques. Dans le seul but de satisfaire un grands public et éviter la censure ou la banalisation "moins de 12 ans", le film dispose de faibles effets. On devine la fin et tout le déroulement du film dès les premières minutes. La fin est d'ailleurs improbable et tourne le film en plus ridicule qu'il ne soit. Pour ce qui est du casting, on retrouve un Robert Pattinson, je vous l'accorde, pas si mauvais, Reese Witherspoon (La revanche d'une blonde, Walk the line), sans véritable talent d'actrice ni de physique intéressant dans le contexte historique et le talentueux Christoph Waltz, dont on se demande d'ailleurs ce qu'il fait dans ce film, qui a ici un jeu plat tandis qu'il nous avait montré son incroyable talent dans Inglorious basterds (de Quentin Tarantino) et The Green hornet (de Michel Gondry). La reconstitution de l'époque est recherchée mais malheureusement pas crédible car tout est propret et semble faux. A ma grande surprise, j'ai reconnu dans le film de Francis Lawrence deux acteurs connus pour les amateurs affirmés de films d'horreurs, qui ont de petits rôles ici, Ken Foree, connus pour son génialissime rôle dans Zombie (de George Romero) et The Devil's rejects (de Rob Zombie), qui est très crédible dans cet univers de cirque, et un acteur dont j'ai malheureusement pas trouvé le nom, qui joue un des employés du patron, avec Ken Foree, qui a lui aussi joué dans des films d'horreur, comme Halloween 2 de Rob Zombie. Le film dispose d'une qualité d'image plutôt appréciable. La musique est cependant trop présente et est seulement composé de violon criards à la limite du supportable. DE L'EAU POUR LES ÉLÉPHANTS reste tout de même un film divertissant.


De gauche à droite, Christoph Waltz, Robert Pattinson, Reese Witherspoon


LES BANDES ANNONCES DE FILMS

La bande annonce de film est un outil cinématographique indispensable utilisé depuis les années 1910. Les bandes annonces sont généralement d'une construction classique mais certaines innovent, et il faut savoir les discerner. Voici une petite sélection de bandes-annonces incroyable. Je vous invite à aller sur la page facebook de mon site (http://www.facebook.com/pages/LHmovies-Critiques-de-films/260949390605018) pour en découvrir d'autres et participer au vote de la meilleure bande annonce !

Animal kingdom, de David Michôd :

Bande annonce Trainspotting, de Danny Boyle :
Cette scène ne fait pas partie du film et a été tournée seulement pour la bande annonce.

Le lauréat, de mike Nichols :

The killer inside me, de Michael Winterbotom :

Massacre à la tronçonneuse, de Tobe Hooper :